Comportement politique, démocratie, Bernard Manin, vote, André Siegfried, Paul Blois, Paul Lazarsfeld, clivage gauche-droite, rationalisme
Une définition normative de la démocratie s'illustre par la définition qu'en donne Lincoln ( démocratie = « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ») : la démocratie serait de choisir, par intervalle périodique, ses décideurs, ses gouvernants sous condition de pluralisme.
Les élections doivent se faire sous situation de concurrence réelle entre différents candidats qui va garantir l'incertitude du résultat de l'élection.
[...] Ces groupes ont une forte participation conventionnelle à la politique ( vote etc . ) ce qui, dès lors, rompt avec le dualisme de la participation et conduit à une révision du paradigme des mouvements protestataires qui sera portée par une jeune génération également engagée dans ces mouvements. Les théories de la convergence échouent à fournir un cadre d'analyse satisfaisant : la théorie se fait autour de la rationalité des acteurs et de ce qui est appelé l'individualisme méthodologique Un déplacement de l'objet d'étude se fait : désormais on analyse les conditions structurelles et au processus de formation des mouvements collectifs. [...]
[...] le modèle des irréligieux communisants : ce modèle se caractérise par un fort attachement à la classe ouvrière, donc par un antagonisme de classe. Ainsi, il y a une définition en terme d'identité collective, ajouté à une forte croyance en l'action collective ( notamment syndicale) comme permettant la transformation sociale et politique. Cette étude d'entretiens est ensuite mesurée par les questionnaires par le biais d'attributs déclarés qui vont permettre de construire un indice de proximité vis à vis des deux modèles : le vote à droite s'accroît avec la pratique religieuse ( 66% pour les catholiques pratiquants). [...]
[...] Comment cette perception d'opportunités politiques se construit-elle ? 3 processus particuliers permettent aux entrepreneurs d'intégrer l'opportunité : une forme pré-réflexive, autonome de la situation réelle et nourrie par la mémoire militante : réminiscence historiques, des leçons des mobilisations du passées, celles qui ont réussi en particulier. Cette phase conduit à distinguer l'existence d'opportunités ( même s'il y a un risque de contresens). Processus rationnel , fondé sur des calculs tactiques : on interprète l'évolution du contexte politique afin d'adapter au mieux la stratégie de la mobilisation. [...]
[...] La société civile : peut-on parler d'une véritable société civile multi-niveaux ? Les mobilisations transnationales sont apparemment marquées par l'apparition de nouveaux acteurs, qui utilisent de nouvelles pratiques, qui se ferait en marge de l'Etat. Toutefois, il faut nuancer cette idée de société civile multi-niveaux : en effet, toutes les organisations impliquées ne sont pas trans-nationales mais souvent locaux ou nationaux qui vont intervenir dans le cadre de mobilisations transnationales tandis qu'inversement, les organisations transnationales investissent souvent le champ local ou national. [...]
[...] Cette grève dura 37 jours, avec 17 dépêches par jours, ce qui montre sa médiatisation, en dépit du fait que cela fut une mobilisation de salariés. En outre, dans la mesure où les personnalités investies étaient très importantes ( 1 er ministre etc . cela explique sa couverture. Cependant, la dynamique médiatique en est également responsable : au début de la grève, c'est surtout un cadrage national qui prévalut ( dénonciation de l'arrogance de la France et de Renault etc . ) qui fait bientôt place à un cadrage européen. [...]
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