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La communication est en quelque sorte consubstantielle à la politique : on ne peut pas imaginer faire de la politique sans communication. La communication est inséparable de l'exercice de la politique car elle passe essentiellement par le discours. Cette communication a été institutionnalisée par un certain nombre de textes et de lois qui reconnaissent que la communication fait partie intégrante de la politique, de la citoyenneté et de la vie publique.
La loi de 1992 concerne la communication publique : ATR (Administration territoriale de la République), ainsi que la loi de Février 2002 : loi de démocratie de proximité. La loi de 1992 concerne l'obligation légale d'informer les habitants des décisions les concernant. La loi de 2002 vise à instituer des dispositifs de démocratie locale. La communication est obligatoire, reconnue et réglementée. Des textes réglementent cette communication et précisent ce qui est possible ou non pour les campagnes électorales.
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Un certain nombre de chercheurs se sont penchés sur les différents moyens de communication politique. 4 formes de communication politique se sont succédées mais ne se sont pas remplacées, elles peuvent se superposer :
- Forme de dialogique (dialogue) ou intersubjectivité (entre 2 sujets) = interpersonnelle (entre 2 personnes). C'est la communication politique basique qui se met en place quand un dirigeant ou un élu se met à discuter avec les citoyens. C'est la forme la plus ancienne qui renvoie à l'Agora. Pas d'autres médiations que la parole. Mais d'une certaine façon c'est aussi la plus moderne et la plus efficace. Cette communication dialogique peut prendre des formes diverses (tête à tête, porte à porte, AG, meeting, rassemblement officiel...).
- Forme propagandiste = théologico-politique. La politique et la religion sont liés. Dans cette forme de communication politique il y a quelque chose qui s'apparente à la religion dans le sens ou le discours religieux n'est pas contestable. Cette forme existe toujours (tract...). Elle a connue son apogée avec la propagande d'Etat (nazisme, stalinisme...).
- La communication de masse moderne, liée au développement de masse, en particulier l'audiovisuel. Le développement de la communication de masse a facilité et formaté la communication politique. Conjonction avec l'émergence des partis politiques, plutôt de gauche.
- Le marketing politique (que nous allons voir dans la suite du cours) (...)
[...] Les parties décident de leurs programmes puis le présente au public pour qu'il puisse choisir. Le marketing politique va à l'encontre de cette vision et voit le politique comme un marché avec une offre et une demande. L'homme politique ne fonctionne plus en termes de valeur mais en termes de crédo, d'opinion publique. Il cherche à coller à une cible, à une demande. Les électeurs constituent un marché et sont segmentés. Les hommes politiques vont tenir un discours adapté à chaque catégorie. [...]
[...] Les émetteurs sont un peu les mêmes entre le public et le politique. Discours pédagogique Nous sommes beaucoup dans un discours où l'Etat sait ce qui est bon pour la population. Cela explique l'inefficacité de certaines campagnes, dans le sens où les gens se sentent assez adultes sans vouloir qu'on leur dicte quoi faire et comment. Discours pédagogique et moralisateur qui peut être mal reçu ou maladroit. La communication publique locale Historique C'est celle qui est mise en œuvre à l'initiative des collectivités territoriales. [...]
[...] La communication interne des partis Elle ne concerne que les militants et les adhérents. Pour faire de la politique, il faut être capable de mobiliser autour de soi le plus grand nombre possible de gens dimension médiatique. Mais cette dimension ne fait pas tout. Dans les plus grands partis de France UMP ) on compte à peu près adhérents, mais c'est une infime portion. Il y a un lien important entretenu au niveau national entre les partis et les adhérents. [...]
[...] Aujourd'hui, c'est l'habitant l'acteur principal de la commune, chaque habitant a de grandes capacités. [...]
[...] Il existe des compétences obligatoires et facultatives. Les collectivités territoriales disposent de compétences qu'elles doivent exercer. Elles disposent d'une clause de compétence générale qui leur permet de se saisir de n'importe quelle compétence non obligatoire. Il est envisagé de retirer aux conseils généraux et régionaux cette close de compétence. Dans ce cas ils ne s'occuperaient plus que des compétences obligatoires et plus du reste. Cela pose le problème des compétences : les compétences plus étendues seraient à la charge des communes : - Construction et entretien d'écoles primaires - Achat de matériel pédagogique pour les écoles primaires - Aménagement urbain (Expl : COURLY = 57 communes du grand Lyon) - Circulation, stationnement - Etat civil - Organisation des élections - Aide sociale - Cimetière - Carte d'identité, passeport 70% des investissements civils en France sont payés par les collectivités territoriales. [...]
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