Le clivage droite gauche en 2007
[...] Les questions sociales oubliées par la droite préparent-elles la relève pour la gauche ? Les législatives de juin n'ont pas été aussi catastrophiques qu'annoncé, la vague bleu n'a pas eu lieu, mais ce n'est pas grâce à la capacité de rebond du PS mais plus à la maladresse du pouvoir concernant certains sujets sensibles (TVA sociale de Borloo) Mais nous allons voir qu'il n'existe non pas une droite et une gauche, mais bel et bien des droiteS et des gaucheS Des gauches et des droites Déception des alternances, d'où hausse ces dernières années du FN, de l'UDF et de l'extrême gauche ( idée d'un autre chemin ( scepticisme car pas de solution Des gauches Score le plus bas de la gauche radicale depuis 25 ans avec seulement contre 14% en 2002 (LCR LO PC Bové PT) Pas réussi à s'unir, contrairement lors du référendum de 2005 sur la Constitution européenne S'ils veulent s'unir, la personnalité commune ne doit pas venir d'un parti politique, or ici la logique d'appareil a primé sur le bien commun ( 3 candidats qui se réclament du non de gauche mais au 1er tour la majorité des nonoistes de gauche ont voté Royal Gauche de la gauche décrédibilisée une fois de plus, entente possible un jour ? [...]
[...] Le clivage droite gauche en fut l'année de l'élection présidentielle française, au centre de notre système politique. Le 1er tour fut marqué par une participation record de plus de preuve du ré-intérêt des Français dans la politique. Ce fut une campagne présidentielle très médiatisée et suivie, opposant 12 candidats aux projets politiques différents. Au cours du XIXème et XXème siècle camps s'opposent sur divers thèmes : républicains contre tenants du pouvoir personnel partisans et adversaires de la laïcité, puis autour de la nature sociale de la République ou encore plus récemment sur l'intégration européenne. [...]
[...] S'allier à sur sa droite ou sur sa gauche ? De plus, les Français ont toujours eu un esprit partisan, cela laissera-t- il alors la place à une entité neutre ? Les lignes de partage entre gauche et droite tendent à se brouiller de nos jours pour différentes raisons. Celles-ci sont tout d'abord les cohabitations à répétition (trois depuis 1986) et les alternances floues. Un discrédit est donc jeté dans les élites et les gouvernants, la France d'en haut comme la désigne J.P. [...]
[...] II Des clivages moins nets Nous avons ainsi pu assister lors de la campagne à un vocabulaire qui prêtait à confusion : ordre juste vs rupture tranquille La droite : de l'ouverture à l'implosion ? Ouverture La droite doit adapter sa doctrine et elle s'en est rendue compte : elle ne peut refuser de combattre les inégalités sociales, ni renoncer à l'éducation par exemple. Elle s'aventure alors sur le chemin de l'adversaire en utilisant des termes comme rupture ou changement alors qu'elle est issue de la majorité sortante. Le Grenelle de l'environnement qu'elle va organiser fin octobre est une preuve d'un intérêt nouveau pour la nature. [...]
[...] La Droite et la Gauche ne sont que des notions (cf. : exposés qui ont précédé), des cultures politiques et non des parties. Cependant les différents partis s'identifient et se réclament de gauche ou de droite. Ainsi nous ne pourrons pas comparer la Gauche dans son ensemble avec la Droite car il existe moult disparités à l'intérieur de ces entités, composées de plusieurs courants idéologiques, des plus extrémistes aux plus modérés. Or l'élection de 2007 nous montre le très net recul des partis se situant en marge de l'échiquier politique et inversement un regain d'intérêt pour les partis dits de gouvernement que sont l'UMP (Union pour un Mouvement Populaire) à droite, le Parti Socialiste à gauche et l'UDF (Union pour la Démocratie Française) : 77% des suffrages exprimés l'ont été pour les candidats respectifs de ces 3 partis (Nicolas Sarkozy pour l'UMP, Ségolène Royal pour le PS et François Bayrou pour l'UDF. [...]
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