Résumé du chapitre 3 de la deuxième partie (Le ciment du système) de l'ouvrage de Monica Charlot, Le Pouvoir politique en Grande-Bretagne : les racines du bipartisme et le système des partis au Royaume-Uni.
[...] Avec la crise du bipartisme, la prime au vainqueur n'a cessé d'augmenter pour atteindre plus de 20 points en 1997. Élection de sièges de suffrages exprimés Prime +13,6 +10,3 +11,0 +18,7 +15,4 +20,2 Tableau La prime donnée au premier parti majoritaire Second effet du scrutin uninominal majoritaire à un tour : sous-représenter de façon très nette les petits et moyens partis face aux deux grands partis. Cette sous-représentation a tendance à augmenter au fil du temps : faible lorsque les deux grands partis dominent quasiment totalement l'échiquier politique, elle est amplifiée au lendemain de la guerre et depuis 1964, lorsque l'emprise des deux grands partis est moins forte. [...]
[...] Naissance du Parti travailliste sous sa première forme : Labour Representation Commitee (secrétaire général : J. Ramsay MacDonald) Mais absence d'unanimité au sein du mouvement ouvrier : les marxistes de la FD souhaitent une définition claire de parti de classe, alors que la majorité du LRC se considère comme un simple instrument de pression sur le parlement. Seulement adhérents un an après sa formation, contre 2 millions de syndicalistes : refus du syndicat des mineurs qui présente ses propres candidats, doute des coopératives 1901, Taff Vale Judgement : poursuite du syndicalisme local de Taff Vale par la société galloise des chemins de fer, pour préjudice matériel durant une grève condamnation du syndicat, jurisprudence sur le droit de grève Union de tout le mouvement ouvrier : victoire à trois élections législatives partielles en 1902 En 1906, lors d'élections générales, le Parti conservateur perd le pouvoir au profit des Libéraux. [...]
[...] Au-delà de simples variations d'une élection à l'autre, ce double critère est rempli pour la Grande-Bretagne de 1945 à 1970, jusqu'aux élections de 1974 où il est remis en cause de façon durable. Faible écart entre les conservateurs et les travaillistes à chaque élection, sauf en 1945 où les circonstances sont exceptionnelles (faible participation électorale, millions d'hommes dans l'armée, dernière élection 10 ans plus tôt . ) ; duopole respecté puisque les deux formations parviennent à rassembler entre 87,5% et 97% de l'électorat. [...]
[...] La loi majoritaire, la remontée des travaillistes et l'effet Thatcher ont entraîné une rupture au profit des conservateurs, assurant des écarts élevés avec les travaillistes, jusqu'à ce que la vapeur se renverse en 1997. Durant 18 ans, le parti conservateur s'est trouvé dans la situation d'un parti quasi-dominant, avantagé par la division de ses adversaires. La tendance inverse peut être observée aujourd'hui, puisque la domination du parti travailliste doit beaucoup à la division au sein du parti adverse. [...]
[...] 1867 pour les Conservateurs ; 1874 pour les Libéraux : fondation d'organisations partisanes locales, sur le modèle du Caucus de Birmingham. Naissance des grands partis modernes Absence de ligne politique précise, élections autour d'un leader et non sur un programme (Gladstone & Disraeli) : lancement d'un nouveau système de campagne électorale par Gladstone, le candidat fait le tour du pays à l'étonnement de la reine 1886 : combat des Libéraux pour l'indépendance irlandaise (Home Rule for Ireland) perte du pouvoir pour une vingtaine d'années Le mouvement syndical s'impose par son indépendance et la société fabienne (1884, G.B. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture