La sociologie politique est une sous-discipline de la science politique. La science politique est la science qui étudie le politique et qui a un questionnement central : comment les sociétés se gouvernent-elles ? Comment se définissent les règles qui organisent la vie en société ? Comment les individus acceptent de se soumettre à un pouvoir ? Ce questionnement central de la science politique est abordé selon deux grandes démarches : la démarche philosophique ou la démarche scientifique. Dans la démarche philosophique, on est dans le domaine de la philosophie politique et si on adopte cette démarche philosophique on aborde alors les questionnements de manière spéculative, de manière théorique. Avec cette démarche on va se demander quels sont les différents modèles de pouvoirs auxquels on peut penser théoriquement. Comment peut-on défendre ces différents modèles ? Au nom de la justice, de l'égalité ? La démarche s'intéresse aux valeurs. On raisonne de manière abstraite, sans s'attacher à ce qui existe réellement. La démarche scientifique quant à elle aborde les questionnements de manière scientifique. Dans ce cas-là l'objectif est de décrire ce qui existe et de chercher à l'expliquer ou à le comprendre. Dans la mesure où ce qui nous intéresse sont des sociétés humaines, la science qui nous intéresse est la sociologie. Les modes de gouvernements des sociétés humaines sont très divers, la diversité passe par le fait que dans certaines sociétés il n'existe pas d'institutions à proprement politique. Dans d'autres sociétés, il y a plusieurs autorités en concurrences pour la définition des règles. Aujourd'hui, la très grande majorité des sociétés humaines sont des sociétés étatiques qui se caractérisent par le fait que dans ces sociétés il existe des institutions qui détiennent le monopole de la contrainte légitime, il y a des institutions qui sont seules reconnues comme ayant la légitimité, la capacité à définir les règles.
[...] Dans les années 2000, l'indépendance et l'esprit critique des enfants sont plus valorisés qu'avant. Les similitudes ont été vues comme une transmission unidirectionnelle (des parents vers les enfants), mais aujourd'hui les enfants sont aussi susceptibles d'influencer leurs parents y compris au niveau politique à partir des expériences qu'ils peuvent avoir en dehors du cadre familial. Les similitudes entre parents et enfants doivent être envisagées dans un cadre plus large que la simple transmission de valeurs directes par les parents puisque la similitude découle du fait que parents et enfants ont une vie sociale en grande partie commune. [...]
[...] (Pas pourquoi les individus s'engagent mais cherche ce qui peut être à l'origine d'une mobilisation collective. Questions des conditions de l'action collectives. Parce qu'il faut raisonner en terme de facteurs favorables à la mobilisation plus qu'en termes de causes qui aboutiraient nécessairement à une mobilisation collective : pas d'automatisme. Comment se mobilise-t-on ? Renvoie aux formes concrètes que peut prendre une action collective. Toutes les formes sont-elles toujours possibles ? Quelles sont les conséquences de l'action collective sur les pouvoirs publics et sur l'action publique ? [...]
[...] La compétence politique favorise la politisation, mais la politisation favorise aussi la compétence politique, ces notions interagissent. Cette compétence politique ne dépend pas que des capacités intellectuelles d'un individu, mais elles résultent principalement de sa socialisation puisque la socialisation d'un individu d'une part va susciter plus ou moins d'intérêt pour la politique par ailleurs cette socialisation va permettre à l'individu d'acquérir des connaissances politiques et socialisation qui transmet un sentiment qui selon les cas peut être un sentiment d'autorité ou d'indignité à parler politique. [...]
[...] Ce nouveau clivage aurait lui aussi été pris en charge par les partis politiques avec par exemple les partis écologistes qui refléterait les forces libertaires et les partis d'extrême droite qui eux refléteraient plutôt les forces autoritaires en défendant une forme de conservatisme en matière sociale, mais pas forcément en matière économique. Théorie des clivages actualisés à travers la mise en évidence de ce nouveau clivage. Analyses qui montrent que les partis politiques prennent appuis sur et entretiennent des oppositions sociales : opposition à la fois d'intérêt et de vision du monde. Tend à négliger l'action propre des partis politiques dans la structuration de l'opinion. [...]
[...] La forme d'engagement politique la plus liée au vote est le militantisme au sein d'un parti politique. Tous les partis politiques ne s'appuient pas de la même façon sur une base militante. C'est le sens de la distinction qu'avait introduite Maurice DUVERGER dans les années 50' entre les partis de cadre et les partis de masse. Les paris de cadre sont avant tout des rassemblements d'élus qui ne cherchent pas à attirer beaucoup d'adhérents, mais veulent juste des cadres (du personnel formé) pour assurer la mobilisation électorale à chaque élection. [...]
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