Système éducatif français : "Les politiques éducatives depuis Claude Allègre" (1997 - 2003). Document traitant de la rénovation du système scolaire avec des définitions et des points de vue d'auteurs.
[...] Une piste pour sortir de la crise ? Les premières dispositions de la loi Fillon (2004 2005) entrent en application de la rentrée 2005 2006 notamment pour la 3ème se substituant à toutes formes de 3ème existantes à l'exception des 3èmes d'insertion. François Fillon a supprimé les TPE en Terminale et redonne de l'importance au redoublement car c'est à nouveau les enseignants qui sont prioritaires à la décision finale et il a tenu à ce que les enseignants se remplacent entre eux si l'un d'entre eux est absent. [...]
[...] Le vrai défi du collège est de prendre en compte les nouveaux comportements tels que l'agressivité et la passivité. Le questionnaire qui a été distribué aux établissements où chaque collège devait donner un avis collectif à partir du guide adressé. Les personnels dans leur ensemble restent majoritairement attachés au collège pour tous préparant les choix les plus ouverts (pas d'orientation précoce). Par ailleurs, les enseignants trouvaient leurs métiers de plus en plus difficiles. Le collège reste le grand oublié du grand chantier Allègre, il n'y a que des consensuels mineurs. [...]
[...] Les nouveaux programmes entrent en vigueur en septembre 2000. Meirieu reprend des principes proposés lors de la réforme de Jospin. L'échec de la politique d'Allègre Les plaies du Mammouth ou le diagnostic impitoyable de l'école française En 2000, ALLEGRE écrit un ouvrage : Toute vérité est bonne à dire Il dresse un diagnostic du système éducatif. Le jargon pédagogique employé par les enseignants est lourd et peu compréhensible par les élèves. Le géant mou (Mammouth) : Allègre critique le système où il y a un nombre d'élèves se comptabilisant à 15 millions et qui est dur à faire bouger. [...]
[...] Il relance les projets d'établissements en relançant le pouvoir local et indique que la qualité des projets sera à nouveau évaluée. Il n'a pas pris de risque politique majeur et avant d'annoncer ses projets, il les a toujours testés auparavant auprès de l'opinion publique. L'école de Luc FERRY (depuis mai 2002 - 2004) C'est un enseignant et un intellectuel d'abord, titulaire de deux agrégations en philosophie et en sciences politiques. C'est un pur produit de l'université et n'est pas un homme politique. [...]
[...] Elle a d'abord amené les hommes politiques à aller plus haut : on décide que 80% des Français doivent obtenir le baccalauréat. Parallèlement, la crise a installé l'élitisme au premier plan des discours officiels sur l'éducation. L'élitisme : la volonté d'amener 80% d'une classe d'âge au bac est du à une volonté de compétitivité économique et non par un souci démocratique. Cela a été médiatisé comme un projet démocratique qui a séduit l'opinion. La crise a enfin engendré des discours sur l'éducation qui ont été inconciliables se référant à des modèles de société incompatibles. [...]
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