Acteurs politiques, processus, interaction, participation politique, élection
Le terme "politique" pris dans son acception générale peut être considéré comme un ensemble d'intention de décisions et d'actions imputables à des dirigeants légitiment ou légalement constitués dans l'exercice de leur pouvoir. Toutefois cette conception renvoie à une pluralité de situations, à une pluralité d'activités et à une pluralité de phénomènes sociaux. Il convient donc d'aller au delà de la polysémie de ce terme pour saisir la réalité fondamentale qui constitue l'objet de la science politique.
Dans la conception grecque antique le mot "politique" renvoie ou désigne la totalité des affaires de la cité. Au fil du temps le contenu du mot politique a évolué.
Pris comme adjectif le mot "politique" renvoie à une activité industrielle ou institutionnelle.
Pris comme substantif "la politique" renvoie à un ensemble d'activité dans un espace spécifique dans l'orientation fondamentale réside dans la conquête et l'exercice du pouvoir.
C'est pourquoi avec Max Weber, la politique est comprise comme « l'ensemble des efforts que l'on fait pour participer au pouvoir ou tout au moins influencer sa répartition »
On pourrait donc dire que "le politique" renvoie à une un champ social dominé par l'hétérogénéité des intérêts et des aspirations et régulé par un pouvoir qui jouit du monopole de la force légitime.
Ces différentes conceptions du politique ne sont pas antinomiques mais renvoient plutôt à des perspectives différentes. Il s'agit en tout état de cause de considérer ce qui se rapporte directement au gouvernement d'une société dans son ensemble. Ceci étant ce cours s'articulera autour de trois grands thèmes à savoir :
- les acteurs politiques
- les processus d'interaction entre ces différents acteurs
- la participation politique
[...] Cependant cette approche à elle seule ne permet pas d'expliquer la mobilisation collective des individus. Une seconde approche insiste sur le facteur organisationnel des populations bien organisées et bien encadrées par leurs associations, paris politiques ou syndicats auront une plus grande proportion à agir collectivement pour atteindre les objectifs qu'elles se sont fixées. Une troisième approche insiste sur l'importance des solidarités identitaires. La mobilisation des citoyens, leur degré d'engagement dans la vie publique est fonction de l'existence d'identité politique claire et précise. [...]
[...] Dès lors le choix d'un scrutin majoritaire ou d'un scrutin mixte n'est pas exempt de motivation politique. Il faut alors rechercher l'équilibre entre la stabilité gouvernementale et la représentation conforme du vote des citoyens. Conclusion Le domaine de la science politique qu'il soit compris comme science du pouvoir ou comme la modalité des interactions entre gouvernants et gouvernés met en relief toute proportion gardée la question de l'Etat, de son fonctionnement, de ses organisations et de l'atteinte à ses objectifs. [...]
[...] Pour cela elle dispose de différents moyens : La mise en cause de la responsabilité gouvernementale devant l'assemblée nationale par la notion de censure La saisine du conseil constitutionnel Les questions aux gouvernements dans l'enceinte du parlement -l'opposition représente aussi la possibilité d'une alternance politique. Elle participe à l'existence du pluralisme politique qui est une des bases de la démocratie. Ce pluralisme permet l'expression du choix lors de la désignation des gouvernants car il n'y a de choix véritables que si l'électeur peut se prononcer entre plusieurs possibilités. Dès lors en proposant un nouveau cours à la politique nationale, l'opposition permet aux citoyens éventuellement mécontent de disposer d'un recours en usant des moyens à la disposition du parlement aires. [...]
[...] l'origine La notion de parti politique est d'importation . Là ils sont un élément de l'héritage politique comme dans le cas des anciennes colonies et ailleurs des idées importées d'Europe ont présidé à leur genèse. Selon Duverger on peut distinguer une double origine des partis politiques à savoir les partis politiques de création électorale et parlementaires et les partis politiques de création extérieure. -Les partis politiques d'origine électorale et parlementaires Ils suivent l'itinéraire classique décrit par Duverger « création d'un groupe parlementaire d'abord ; apparition de comité électoraux ensuite ; établissements d'une liaison permanente entre ces deux éléments » En Afrique noire de façon générale Lavroff souligne que la création des partis politiques « est en liaison avec l'introduction du suffrage dans la vie politique des territoires. [...]
[...] Toutefois si le système syndical fonctionne selon ses principes de fonction, il ne peut être efficace que s'il adopte un modèle de mobilisation significatif de ses membres. -Le système de mobilisation : un groupe d'individu mobilisé apparait comme un ensemble agissant en fonction d'intérêts commun à partir de motivations identiques et pour un objectif partagé par tous. Cet acteur collectif dispose aussi d'une identité spécifique sensée rendre compte de son action. Ainsi les contrôles syndicaux apparaissent non seulement comme des ensembles très vastes résultant de la somme des petits ensembles mais aussi entretiennent entre elles des relations qui confèrent une force certaine à l'action commune. [...]
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