La IVème république n'a pas réussi à résoudre l'indépendance des colonies. Même si Pierre
Mendès-France met en place les premiers éléments de solution en Tunisie et au Maroc, la question de l'Algérie divise tous les partis.
La Vème République oscille entre une rupture radicale et une continuité consensuelle. C'est un régime hybride aux contradictions intrinsèques (...)
[...] il peut dissoudre l'Assemblée Nationale. L'onction populaire lui confère une surlégitimité dès novembre 1962. Le régime, créé initialement contre les partis, accouche in fine de puissantes formations. B. Le présidentialisme transcende les alternances. Déf. Conception pyramidale des pouvoirs. le chef de l'État : arbitre. le Premier Ministre : maillon intermédiaire qui endure plutôt que dure le Parlement : servitude volontaire d'enregistrement des projets. L'intensité du présidentialisme varie, et attire toutes les formations politiques (la gauche en 1981). II) La cohabitation : une nouvelle donne ? [...]
[...] Les régimes politiques Science-Politique Section 1. La genèse de la Vème République. La IVème république n'a pas réussi à résoudre l'indépendance des colonies. Même si Pierre Mendès-France met en place les premiers éléments de solution en Tunisie et au Maroc, la question de l'Algérie divise tous les partis. La Vème République oscille entre une rupture radicale et une continuité consensuelle. C'est un régime hybride aux contradictions intrinsèques. La mise en place. A : chronologie. 08/02 : bombardement de Sakkhiet. 15/04 : le gouvernement démissionne. [...]
[...] Deux élections subordonnées assurent à la fois la démocratie et la suprématie du PdR. Phénomène de bipolarisation. Mise en place d'un système partisan organisé autour de 2 tendances politiques droite/gauche. Finalement, ce régime qui s'annonçait fragile (gouvernement personnel, régime de notables . ) a finalement fait de ses ambiguïtés les raisons de sa pérennité (parlementarisme favorable au Premier Ministre ou présidentialisme favorable au chef de l'État, selon les configurations politiques). Section 2. Présidentialismes et cohabitations. La cohabitation signe-t-elle l'avènement d'une démocratie apaisée et d'un parlementarisme assaini ? [...]
[...] Présentée comme une exception, la cohabitation tend à devenir la règle. Mais ce n'est ni un présidentialisme inversé, ni un régime primo-ministériel à l'anglaise. Le chef du gouvernement y retrouve la véritable direction de la politique nationale, et la Constitution de 1958 semble enfin s'appliquer. Mais le président n'est pas pour autant désarmé, il jouit d'un magistère moral. C. Vers une démocratie d'équilibre ? Leur répétition témoigne de la viabilité du régime. Aucune crise institutionnelle n'est à déplorer. Mais, l'espoir initial d'un rééquilibrage des pouvoirs exécutif/législatif s'est très vite dissipé. [...]
[...] Compromis entre De Gaulle et la classe politique. Le compromis va être la loi constitutionnelle du 3 juin 1958. La classe politique consent à investir le Gal. De Gaulle et à lui donner les pleins pouvoirs, sous 5 conditions. II) La crise de 1962. A. Avril 1962 : les accords d'Évian. Ces accords marquent la fin de la guerre d'Algérie, et la naissance de l'Organisation Armée Secrète. B. De Gaulle change de gouvernement. Il pratique l'ouverture, mais les ministres se sentant bafoués et ils vont démissionner en bloc : échec août 1962 : attentat du Petit-Clamart. [...]
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