Anthony Giddens, Tony Blair, La Troisième voie, Le renouveau de la social-démocratie, parti travailliste, travaillistes, socio-démocrates
En 2002 le parti travailliste vient tout juste de remporter les élections.
En 1995 Tony Blair avait amorcé ce changement dans le parti en révisant la clause 4 des statuts qui datait de 1918. Cette clause prévoyait le passage de la propriété individuelle en propriété collective.
La perspective de la troisième voie pour les travaillistes date du milieu du vingtième siècle déjà.
La troisième voie est la dernière évolution des sociaux-démocrates européens, se traduisant par une volonté réformiste tout en maintenant l'économie de marché.
[...] Pour lui, l'objectif de l'État ne peut plus être de garantir une sécurité individuelle permanente mais plutôt de préparer le citoyen afin de lui permettre de vivre dans une société de risques. La vieille gauche commet selon Giddens une autre erreur importante, c'est la poursuite de l'égalitarisme. Le sociologue remet en cause l'efficacité de politiques de réduction des inégalités sociales. Il soutient que de telles politiques peuvent nuire à la croissance économique et donc à l'intérêt de tous. Il propose de poursuivre un objectif nouveau, celui de l'égalité des chances. [...]
[...] Fiche de lecture Anthony Giddens et Tony Blair, La Troisième voie, Le renouveau de la social-‐démocratie (2002) I. Contexte de l'œuvre En 2002 le parti travailliste vient tout juste de remporter les élections. En 1995 Tony Blair avait amorcé ce changement dans le parti en révisant la clause 4 des statuts qui datait de 1918. Cette clause prévoyait le passage de la propriété individuelle en propriété collective. La perspective de la troisième voie pour les travaillistes date du milieu du 20ème siècle déjà. [...]
[...] III- La Troisième voie : un renouveau de la social démocratie La troisième voie se veut comme un renouveau de la social-démocratie. Ce renouveau se bâtit sur un double rejet : Tout d'abord, celui de la nouvelle droite incarnée par Thatcher, qui est accusée d'être fondée sur un dogme néo-libéral du marché infaillible qui fait passer le profit personnel avant les valeurs sociales de biens communs. Giddens et Blair veulent répondre à cette montée du néo-libéralisme. Puis celui de la vielle gauche, ce qui correspond à l'ancienne social démocratie bâtit sur le Keynésianisme, qui redistribue plutôt que de créer des richesses. [...]
[...] La social démocratie doit faire face à la mondialisation, car elle apporte de l'insécurité sociale, l'État doit donc aider les individus à répondre à ces changements avec un État providence qui favorise l'activité. Il faut fournir aux individus l'éducation et les connaissances nécessaires pour réussir à trouver leur place dans une économie de la connaissance en évolution constante. Giddens nous incite à vire avec le capitalisme plutôt qu'à le renverser. Cela étant, la troisième voie relève plus de la formalisation d'une pratique politique souhaitable que de la naissance d'une idéologie. C'est pourquoi il serait abusif de parler de refondation de la gauche, sauf, naturellement, à abuser de ce vocable. [...]
[...] Il a écris avec Tony Blair l'ouvrage la 3eme voie le renouveau de la sociale démocratie dont en est tiré l'extrait. Giddens opère une distinction entre deux social-démocraties : la classique et la moderne. Opérer cette distinction pour se situer dans la vision moderne fait penser qu'il est mauvais aujourd'hui d'être dans le classique. La classique connaît des problèmes face au néolibéralisme depuis 1980 donc partout il y a eu rupture. Ici Giddens tente de justifier un changement dans l'axe que doit suivre le parti travailliste. [...]
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