Georges Burdeau, Traité de Science politique, la nation, sécurité, communauté humaine
Le document se décompose en quatre grandes parties :
- Le territoire, étendue de terre occupée par un groupe humain ou qui dépend d'une autorité.
- La nation, communauté humaine ayant une conscience d'être unie par une identité historique, culturelle, linguistique ou religieuse.
- La puissance, pouvoir de faire quelque chose, d'imposer son autorité, de dominer, d'avoir une grande influence.
L'autorité, pouvoir de commander, d'obliger à quelque chose, d'être obéi ; implique une notion de légitimité.
- La sécurité, absence de danger, tranquillité de l'âme, absence de soucis.
[...] La sécurité, absence de danger, tranquillité de l'âme, absence de soucis. Synthèse : Dans cette première partie, G.Burdeau met en exergue une opinion commune, il n'y a pas d'état sans territoire, sans population et sans autorité qui commande Pour autant, toujours d'après l'auteur, cette idée serait fausse puisque ces données peuvent exister sans pour autant que le pouvoir reste attribué à une seule et même personne. La notion de rassemblement des terres est valable dans le seul cas où l'unité spirituelle du groupe qui y vit est constatée. [...]
[...] En effet, à la base (conformément à son étymologie natio en latin, à pour origine nascere, naître le terme nation désigne un groupe plus ou moins vaste d'individus ayant une origine, une langue, une race, une religion, commune. Ce n'est que plus tard que la notion de nation prend une nouvelle dimension, celle d'une modernité politique et sociale. L'auteur souligne dans le deuxième paragraphe que non tous les états sont parvenus à réaliser au sein de leurs pays l'idée de la nation. [...]
[...] Pour que se forme le concept de l'état la puissance doit être assistée de l'autorité. Dans la quatrième partie, G.Burdeau met en exergue la notion de sécurité. En effet, celui qui détient ou ceux qui détiennent le pouvoir se doivent de sauvegarder une certaine tranquillité dans laquelle les habitants de cet état, de ce territoire se dédouaneraient de toutes craintes ou peur lié à son futur, à ce qui pourrait lui arriver. Le règne d'un chef provoque l'instabilité sociale parce qu'il implique l'incertitude de la règle ; comment peut-on faire confiance ou seulement même accepter l'autorité et le pouvoir d'un seul sachant qu'il pourrait détourner cette puissance à sa propre fin ? [...]
[...] Une crainte subsiste alors en ce qui concerne le Pouvoir qui n'est plus individualisé. De quelles manières le pouvoir va t'il être transmit et appliqué ? De plus, l'auteur souligne un problème fondamental, celui du problème national il s'agit pour la population d'être confrontée à certaines inquiétude ; à savoir si le pays va bien remplir les conditions principales de la nation (un peuple uni en une terre commune) ou va t'il sombrer encore une fois par le fait qu'un sujet s'accapare le pouvoir. [...]
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