Les six livres de la République, Jean Bodin, 1576, Althusius, classification des formes politiques, théorie de la souveraine
Jean BODIN (1530-1596) est un juriste qui devient procureur du roi. Il est considéré comme l'un des fondateurs de la science politique. Il étudie les sociétés en s'appuyant sur des données historiques et géographiques à partir desquelles il se livre à des analyses comparatives. Ses travaux annoncent ceux de Montesquieu dans De l'esprit des lois, en particulier sa théorie des climats, initiée par Aristote dans laquelle il distingue 3 tempéraments : le nord violent et actif, le sud lent et contemplatif, le climat tempéré favorable à l'épanouissement de l'humanité dans des sociétés de droit et de justice.
[...] BODIN : la souveraineté de l'Etat C'est avec BODIN que prend forme le concepet de souveraineté défini comme consubstantiel de celui d'Etat. L'Etat n'est que s'il est souverain ; c'est- à-dire que à l'intérieur de son erritoire, il ne reconnaît uacun pouvoir qui lui soit supérieur ou même équivalent. La souveraineté est indivisible, et absoue, elle est perpétuelle, mais pas obligatoirement attaché à la personne qui l'incarne momentanément. BODIN apparaît comme un précurseur de l'absolutisme royal dans la mesure où le roi incarne l'Etat et doit donc être investi de cette puissance souveraine où le roi incarne l'Etat et doit donc être investi de cette puissance souveraine qui caractérise celui-ci, c'est autour du pouvoir royal que va se constituer l'Etat moderne contre les fédoaux. [...]
[...] En outre, quoique calviniste, Althusius trahit la pensée de Calvin en choisissant de placer l'Eglise sous le contrôle de l'Etat. Bien que sa conception corporative et hiérarchique de la société puisse paraître médiéval, Althusius théoricien du fédéralisme partisant de la souveraineté populaire est profondément influencé par les Monarchomaques, semble annoncer l'essor des idées libérales en Europe en particulier au Pays-Bas et en Grande-Bretagne I Un élément central : la souveraineté a. Le pouvoir absolu de faire la loi sans le consentement des sujets b. [...]
[...] Dans le livre Bodin étudie la souveraineté qui fonde la République, il y a en tout VI livres. Bodin présente ainsi la notion de République : c'est le droit gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun, avec puissance souveraine. Cette définition présente un certain nombre de précisions qui nous font avancer à la fois dans la connaissance de l'Etat mais aussi dans celle de la pensée bodinienne : Le droit gouvernement : bodin écarte come n'étant pas un république, une communauté qui ne serait pas gouvernée droitement c'est-à-dire moralement. [...]
[...] Au réalisme incomplet de machiavel il oppose un réalisme vrai que l'un de ses commentateurs M. Pierre Mesnard a appelé un réalisme intégral Il n'est pas aristotélicien : il est même un détracteur d'Aristote. Platon et lui ont tranché si court leurs discours poliiques qu'on ne peut guère plus en faire usage. Et ici, la critique de Bodin portes moins sur l'œuvre même d'aristote et de platon que sur son anachronisme. Il se livre à une critique très vive de la division des formes de gouvernements chez Aristote. [...]
[...] Comme elle, il croit en un ordre général du monde, et il voit dans la politique une prudence de commander en justice et en équité. Sa politique est fondée sur une expérience personnelle, et d'autre part sur une connaissance extrêmement étendue des évènement du passé. C'est dans l'histoire, dit Bodin que gît la meilleure partie du droit universel Jean BODIN avec sa théorie abstraite de la souveraineté avouera qu'il n'a que faire du sacre le roi ne laisse pas d'être toi, dans le couronnement et la consécration Les six livres de la République. [...]
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