Keith Dixon, professeur d'études anglophones, tente d'apporter une explication dans son article « l'Ecosse tourne le dos au néo-travaillisme » à la victoire du parti nationaliste écossais, le SNP (Scottish National Party), ce 3 mai 2007, qui engendre la création d'un gouvernement minoritaire dirigé par Alex Salmond. Après avoir exposé l'émergence du nationalisme dans une région historiquement travailliste, Keith Dixon va mettre en avant les difficultés que vont engendrer ce parti pour le nouveau gouvernement de l'Etat britannique dirigé par Gordon Brown. Keith Dixon soutient que ce sont les réactions du parti travailliste et du parti conservateur face aux questions nationalistes écossaises qui ont permis, plus tard, la résurgence de ce nationalisme et cette victoire électorale.
La Grande-Bretagne est la mère du parlementarisme et se caractérise par un parlementarisme majoritaire fondé sur une relation de confiance entre les pouvoirs exécutif et législatif. Ce parlementarisme britannique fonctionne notamment grâce au rôle prépondérant du bipartisme. En effet depuis que les élections ont lieues au suffrage universel, il y a uniquement deux partis qui retiennent l'attention des électeurs, les travaillistes et les conservateurs. Dès le 19e siècle on observait ce bipartisme entre le parti libéral, plus urbain, et le parti conservateur, plus rural et traditionnel. L'apparition de la classe ouvrière et des syndicats au 20e siècle a entraîné la création du parti travailliste en 1906 et dès les années 30, ce nouveau parti va supplanter le parti libéral. Depuis 1945 ce bipartisme est la donne et contribue à l'efficacité du système. On observe donc depuis cette date des alternances plus ou moins longues entre les deux partis.
Depuis les années 90, comme le relate ce texte, le bipartisme est atténué par des partis tiers (parti régionaliste et autonomiste du pays de Galles, d'Ecosse ou d'Irlande du Nord) qui bien que minoritaires dans le pays, ont acquis une certaine représentation dans leur région.
Ces partis, comme le SNP en Ecosse, incarnent une forme de modernité de la vie politique et seront surtout en pointe sur les questions de société ou encore d'environnement.
[...] L'équilibre se retrouve également dans les suffrages, en effet l'écart entre les travaillistes et les conservateurs ne dépasse jamais des voix Le caractère national des deux grands partis Les deux partis ont une implantation, une popularité et une représentation sur l'ensemble du territoire ; ce qui permet de mettre en évidence ce caractère national. Certes, ils ont chacun des zones de moindre influence et des bastions électoraux (conservateurs : sud de l'Angleterre ; travaillistes : pays de Galles) mais les deux partis sont présents sur tous les territoires[7]. De plus, le swing électoral[8] est relativement homogène et uniforme sur l'ensemble du territoire et sans écart important entre les différentes régions. B. Les raisons sociologiques de ce bipartisme 1. [...]
[...] Son premier objectif sera de regagner l'attention et la confiance des électeurs mis a mal par la politique de Tony Blair avec notamment son choix d'intervenir en Irak. Dans ce domaine, il est prévu une forte réduction du contingent militaire britannique en Irak Gordon Brown désire dans un deuxième temps se rapprocher de l'Europe. Cette volonté se caractérise par l'entrée de David Miliband, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et du Commonwealth depuis le 28 juin 2007, qui est largement favorable à l'Europe. [...]
[...] - Ce bipartisme semble malgré tout ancré dans les consciences des Britanniques. - L'éclatement des classes sociales pourrait justifier la perte de vitesse récente du bipartisme. III. Revue de presse Conservateurs : virage à droite depuis 1975, avec l'arrivée de Margaret Thatcher I. Gordon Brown, leader du parti travailliste Leader du Parti travailliste, ou centre gauche libéral, depuis le 24 juin et Premier ministre depuis le 27 juin 2007, il est originaire d'Écosse. Brown possède une longue carrière politique .en effet il a joué un rôle important au sein du parti travailliste en travaillant et en entretenant des relations étroites avec Tony Blair. [...]
[...] Depuis 1945 ce bipartisme est la donne et contribue à l'efficacité du système. On observe donc depuis cette date des alternances plus ou moins longues entre les deux partis. Le bipartisme et l'alternance sont liés au mode de scrutin majoritaire uninominal à un tour[3] qui impose un vote utile et qui amplifie le résultat au profit du parti majoritaire. Depuis les années 90, comme le relate ce texte, le bipartisme est atténué par des partis tiers (parti régionaliste et autonomiste du pays de Galles, d'Écosse ou d'Irlande du Nord) qui bien que minoritaire dans leur région ont acquis une certaine représentation dans leur région. [...]
[...] Il resta cependant le leader du groupe parlementaire siégeant à Westminster. Il s'y est fait remarquer pour son opposition à la guerre en Irak, accusant sur un ton virulent le Premier Ministre Tony Blair de mensonge ».Après la démission de son remplaçant John Swinney au poste de leader du SNP, il décida de se représenter, et reprit la tête du parti pour la deuxième fois en août 2004.Le 3 mai 2007, il est élu député du Parlement écossais dans la circonscription de Gordon au nord d'Aberdeen.Il est le premier ministre d'Écosse. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture