L'article « De la réfutation de l'effet Nimby considérée comme une pratique militante » est issu de la Revue française de science politique. Il est l'œuvre de Trom Danny, chargé de recherches au CNRS. Il analyse des militants soumis à la nécessité de réfuter l'accusation selon laquelle ils ne défendent que des intérêts égoïstes (NIMBY : Not In My Back Yard - pas dans mon jardin) en se basant sur les cas fréquents d'opposition locale pour des raisons environnementales (terme hétérogène recouvrant des problèmes disparates).
[...] Pour ces deux arguments, les opposants font appel à un savoir-faire technique permettant une montée en généralisation sans se fixer sur l'espace lui-même. Enfin, les opposants mettent en relief l'argument esthétique C'est sur ce dernier qu'est portée l'accusation d'effet NIMBY. En effet, les arguments d'effets pervers et de mise en péril du territoire tendent à se résorber avec des débats techniques. C'est sur l'argument esthétique que portent les implications de l'effet NIMBY. Les pouvoirs publics tentent d'apporter une disqualification morale à leurs opposants en montrant qu'ils portent plus d'intérêts à leur intérêt particulier qu'à l'intérêt général. [...]
[...] Pour cela, ils essaient de mettre en forme un bien commun universalisable susceptible de concurrencer l'intérêt général défini par les autorités. Définir un bien commun revient à élargir l'objet de la revendication en problème de santé, de sécurité, d'esthétique et de démocratie. Les associations ont, une fois qu'elles ont pointé leur bien commun et énoncé le problème général que le projet des pouvoirs publics faisait apparaître, pour but de fabriquer un singulier général en montant en généralité. Pour cela, les opposants doivent décontextualiser mais aussi montrer le beau de leur territoire et s'instituer en porte-parole de la nature spatialisée. [...]
[...] De la réfutation de l'effet Nimby considérée comme une pratique militante, de Trom Danny, Revue française de science politique L'article De la réfutation de l'effet Nimby considérée comme une pratique militante est issu de la Revue française de science politique. Il est l'œuvre de Trom Danny, chargé de recherches au CNRS. Il analyse des militants soumis à la nécessité de réfuter l'accusation selon laquelle ils ne défendent que des intérêts égoïstes (NIMBY : Not In My Back Yard (pas dans mon jardin) ) en se basant sur les cas fréquents d'opposition locale pour des raisons environnementales (terme hétérogène recouvrant des problèmes disparates). [...]
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