Pierre-Joseph Proudhon, assemblée des citoyens représentants, propriété, anarchie, autorité de la loi, Seconde République, monarchie de Juillet, général Cavaignac, socialisme, réformes sociales, droit au travail, Banque Nationale, prolétaires
Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) était un socialiste libertaire, considéré comme le premier anarchiste, prenant la défense de la liberté qui doit seulement admettre la nécessité de l'autorité de la loi. Dans son discours « Ou la propriété emportera la République, ou la République emportera la propriété » prononcé le 31 juillet 1848 lorsqu'il est député de la Seine, il s'adresse à l'assemblée des citoyens représentants. Lors de son discours, ce sont des rires et des interrogations qui ne vont cesser, mais Proudhon reste sur ses idées et va aller jusqu'au bout de ses propositions de réformes.
[...] C'est un véritable projet de loi que propose Proudhon, pour soulager la classe du prolétariat. Pour se faire, de manière progressive, Proudhon propose un impôt temporaire sur le revenu. Cette proposition met l'assemblée en colère puisqu'elle tendrait à taxer aussi bien la classe du prolétariat que la classe bourgeoise. De plus, méfiant à l'égard des socialistes à la suite de la révolution de février et des journées de juin, Proudhon est mal vu par les citoyens représentants d'autant plus qu'il est anarchiste et socialiste libertaire. [...]
[...] En effet, les prolétaires ne peuvent pas acheter ce qu'ils produisent, alors que les magasins regorgent , les richesses sont là . Ainsi, l'auteur en plus d'en expliquer les causes ( emploi exclusif de l'or et de l'argent comme instruments d'échange , par le loyer, ou péage, qu'il faut payer pour s'en servir , etc.), donne le remède qui lui semble le plus cohérent et le plus simple à mettre en œuvre. Il demande la suppression des péages ( . [...]
[...] En effet, la révolution industrielle a bouleversé les conditions de travail et a fait évoluer les mœurs. Tout le discours de Proudhon repose sur l'abolition de la propriété par la République, par l'intermédiaire notamment de la gratuité du crédit permise par l'instauration d'une Banque Nationale, et l'instauration d'un impôt temporaire versé par les deux classes de la société française permettant de les rééquilibrer. Cependant, il faudra attendre le XXe siècle pour que des réformes sociales soient mises en place comme avec la création du ministère du Travail en 1906 ou encore les lois sociales sous le gouvernement Blum en 1936. [...]
[...] En juillet 1848, Proudhon estime que la France n'est toujours pas sortie d'un socialisme d'État. En effet, le socialisme se serait rangé du côté du petit peuple, des ouvriers, et se considèrerait comme l'aboutissement de l'idéal républicain. Dans son discours, Proudhon évoque dès le début qu' il sera prouvé aujourd'hui que ce sont les notabilités financières qui, depuis vingt ans, par leur ineptie, sont la cause de notre ruine . Il prend également le socialisme pour la protestation du prolétariat . [...]
[...] Dans son discours Ou la propriété emportera la République, ou la République emportera la propriété prononcé le 31 juillet 1848 lorsqu'il est député de la Seine, il s'adresse à l'assemblée des citoyens représentants. Lors de son discours, ce sont des rires et des interrogations qui ne vont cesser, mais Proudhon reste sur ses idées et va aller jusqu'au bout de ses propositions de réformes. Le contexte politique lors du discours Depuis février 1848, la France est sous la Seconde République, à la suite d'une révolution entrainée notamment par les socialistes qui a provoqué la chute de la monarchie de Juillet (1830-1848). [...]
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