Absence de dyarchie, Vème République, constitution, autonomie du Chef d'État, général de Gaulle
« Le Président de la République française n'a pas à arbitrer entre des ministres et même entre les ministres et le Premier ministre. Le Premier ministre et les ministres doivent exécuter la politique définie par le Président de la République, dès lors que le Président de la République a pour devoir de mettre en œuvre le programme sur lequel il a passé contrat avec la nation » François Mitterand.
François Mitterand concevait le Président de la République sous la Vème République comme l'homme fort du régime, qui ne répond que devant le peuple.
Charles de Gaulle, le général, le symbole de la résistance, le sauveur et même l'investigateur de la Vème République et ainsi de suite, s'est souvent prononcer quant à sa vision des institutions dans la République. Si souvent qu'il a finit par obtenir de l'Assemblée le pouvoir de rédiger une constitution, sa constitution, mais aussi celle des français qu'ils ont accepté en 1958.
Général réputé, habile politicien, Charles de Gaulle a ainsi doté la France de la Vème République. Un régime qui se voulait bien sûr parlementaire, ancré dans la tradition républicaine de la IIIème et IVème République, mais surtout un régime stable et un régime fort. Ce régime, pourtant parlementaire, on l'a très vite associé à un régime présidentiel, pourquoi ?
[...] De plus et nous le verrons, des indices laissent a penser que ce discours date d'avant 1986, voir même d'avant la démission du général en 1974. Quoi qu'il en soit, dans celui-ci, le général précise, qu'une dyarchie est nécessaire, entendons par là une différenciation en la personne du Président et du Premier ministre, mais que celle ci ne saurait exister au sommet. Dès lors le général fait une allusion direct a la suprématie du Président, pourtant c'était lui même qui avait prévu un dualisme gouvernementale. [...]
[...] Le président sous la Vème République Commentaire de texte du général DE GAULLE Le Président de la République française n'a pas à arbitrer entre des ministres et même entre les ministres et le Premier ministre. Le Premier ministre et les ministres doivent exécuter la politique définie par le Président de la République, dès lors que le Président de la République a pour devoir de mettre en œuvre le programme sur lequel il a passé contrat avec la nation François Mitterand. [...]
[...] Le Président dans ses assignations et ses devoirs est évidemment amener a faire des choix, ces choix il les exécutent le plus souvent seul. En effet le Président, qui arrête les décisions prises dans les conseils, promulgue les lois, négocie et signe les traités, décrète ou non les mesures qui lui sont proposés a effectivement une capacité et une liberté de choix certaine, qui lui confère une autonomie confirmé. L'autonomie du Président et sa prépondérance, si il la tient en majeur partie de la pratique présidentielle, il l'a tire aussi des textes constitutionnelles. [...]
[...] Le premier de ces pouvoirs autonomes est évidemment la nomination du Premier ministre, en effet le Président choisit le Premier ministre ce pouvoir est prévue a l'alinéa 1er de l'article 8 de la Constitution. De même l'article 8 in fine prévoit que le Président nomme les autres membres du Gouvernement et a la faculté de le changer Dès lors le Président de part sa fonction désignative dispose bel et bien d'une ascendance certaine et d'une autonomie forte. Le Président qui, en cas de péril, doit prendre sur lui de faire tout ce qu'il faut on a bel et bien la un autre pouvoir autonome du Président. [...]
[...] Lutter car évidemment en période de cohabitation la tendance n'est plus à l'articulation. Ces périodes de cohabitation désignent une période ou coexistent un Président et une majorité parlementaire de tendance opposée, dès lors le Premier ministre devient véritablement l'homme fort au dépriment du Président. Ainsi la France a connu 3 périodes de cohabitation, dont seule la première nous intéresse car justifie la date éventuelle du document. La première cohabitation étant de 1986 à 1988, avec le Président François Mitterand et le Premier Ministre Jacques Chirac, il est évident que le général ne s'est pas prononcer en affirmant cette absence de dyarchie après ou pendant cette période. [...]
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