Politique culturelle des agglomérations, intercommunalité, cultures urbaines, politiques publiques culturelles, culture, débat, Faure, Négrier
Cet ouvrage vise à mesurer les effets des lois relatives à l'intercommunalité sur l'organisation du champ culturel dans de nouveaux territoires et de comprendre les nouveaux enjeux. Les auteurs, par les monographies, se sont employés à souligner l'influence du passé culturel de chaque ville dans l'élaboration de nouvelles politiques publiques culturelles. Ils parviennent à faire entendre le fait que la configuration du territoire, le niveau existant de l'offre culturelle dans les différentes communes,la nature des projets, les perspectives de partenariats et l'antériorité de la coopération intercommunale constituent des éléments favorables au développement d'une politique culturelle communautaire. Si les notions de regroupement et de rationalisation (caractéristiques de l'intercommunalité) sont relativement bien identifiées par les élus d'un territoire, la culture fait l'objet d'un débat fort. Elle interroge les fondements individuels de chacun, les contenus artistiques et les valeurs culturelles d'un territoire. Ceci mène à bien des paradoxes en matière d'action culturelle intercommunale.
[...] Il a été nécessaire de trouver un équilibre entre le partenariat interne et le partage des responsabilités et le partenariat externe et l'hypothèse d'une globalisation pour dépasser le face à face dissymétrique entre les structures professionnelles et influentes de Montpellier et les petits partenaires culturels de sa périphérie. Le Grand Rodez et la politique des petits pas C. Escaffit Capitale administrative, la ville de Rodez se trouve à équidistance de Clermont-Ferrand, Montpellier et Toulouse qui lui permet un dynamisme économique ainsi que culturel. [...]
[...] Il s'agit de créer des pôles d'excellence culturels et artistiques dans les quartiers. Pour ce faire, il souhaite opérer un décloisonnement culturel basé sur le partenariat de toutes les institutions culturelles (bibliothèque municipale, maison de la culture, musée, CNR et Ecole supérieur d'Art et de Design). C'est à partir de ceci que va se forger le projet d'Amiens métropole qui va faire naitre les bases d'une réelle politique culturelle : le développement de l'intercommunalité doit permettre la création de nouveaux services à l'échelle de la communauté d'agglomération et bénéficier à l'ensemble des populations concernées. [...]
[...] Cela ne veut pas non plus dire qu'il faille fermer les équipements culturels existants mais que l'intervention publique ne doit pas se cristalliser sur eux. Il est aussi important de rappeler que le Grand Lyon n'a pas de tradition culturelle ce qui peut être à la fois un atout car tout est possible mais un handicap aussi car il ne dispose pas de socle culturel. Les promoteurs des projets culturels souhaitent solliciter « l'esprit d'initiative des communes » en travaillant par le biais de contrats La communauté urbaine du Grand Lyon est appelée à se développer, au-delà des frontières régionales. [...]
[...] Malgré une mutation des partenariats culturels, l'auteur s'interroge sur le futur de la culture dans l'agglomération rochelaise sans l'intervention de son tuteur de toujours (Michel Crépeau). Elle conclue en disant que la transformation de la CdV en CdA a peut-être permis de faire l'économie d'un débat de fond sur l'intérêt communautaire et le partage des responsabilités culturelles entre la ville-centre et l'agglomération, cette absence de questionnement prive l'intercommunalité d'une répartition des compétences culturelles adéquates sur le territoire et en effet met en doute la possibilité qu'émerge un jour une réelle politique d'agglomération. [...]
[...] En effet, la globalisation pose des problèmes différents aux trois grands partenaires qui sont le département, la région et l'Etat : la prise en compte de l'aire urbaine ajoute à la complexité relationnelle car elle surpasse les limites strictement politico-institutionnelles. La territorialisation des partenariats oblige la révision des politiques culturelles et des pratiques par les autres collectivités. Le consensus parait cependant présent pour le développement de la même politique culturelle tant chez les professionnels, bénévoles et les publics. La difficile mise en place du contrat de ville 2000-2006 piloté par la CdA illustre bien les difficultés de coordination que peut engendrer l'intercommunalité. Cependant l'intercommunalité apparait comme le seul vecteur viable pour le financement d'une réelle politique culturelle cohérente. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture