« La maison de Dieu, que l'on croit une, est donc divisée en trois » : Cette phrase a pour vocation de résumer en quelques mots toute la théorie d'Adalbhéron de Laon dans le Poème au roi Robert. Ce dernier, fut écrit entre 1025 et 1030, il s'adresse à Robert le Pieux qui n'est autre que le fils d'Hugues Capet et donc le deuxième roi franc de la dynastie capétienne.
Adalbhéron de Laon fut nommé évêque de Laon le 16 janvier 977 par Lothaire (roi carolingien) et le restera jusqu'à sa mort le 27 janvier 1030. Il écrivit plusieurs textes mais il fut surtout célèbre pour avoir écrit un Poème au roi Robert (le Carmen ad Rotbertum regem) où il s'oppose aux moines de Cluny et expose la tripartition de la société : ceux qui prient (oratores), ceux qui combattent (pugnatores) et ceux qui travaillent (laboratores). Cette tripartition de la société ne mourra vraiment qu'en 1789.
L'ordre de Cluny (ou ordre clunisien) est un ordre bénédictin donnant le domaine de Cluny « aux apôtres Pierre et Paul », à savoir l'Église romaine, pour y fonder un monastère de douze moines. Les études historiques sur Cluny sont évidemment nombreuses. Cluny est en effet le symbole de la réforme grégorienne (politique menée sous l'impulsion de la papauté mettant en œuvre une affirmation du rôle et de l'importance de l'église), et sans conteste l'ordre le plus riche et le plus influent de son temps.
A travers ce texte, l'auteur veut montrer de quelle manière « la maison de Dieu est divisée en trois » mais aussi que cela permet la paix dans la Res publica (la chose publique). Cependant, il est important de préciser qu' Adalbhéron de Laon n'est pas le premier à découvrir cette tripartition, en effet, il exécute seulement un constat déjà fait auparavant par Gérard de Cambrai. Cependant, aucunes sources ne permettent d'identifier réellement lequel des deux a énoncer cette théorie en premier, par conséquent il conviendra de dire qu' Adalbhéron est un des premiers à promouvoir l'idée d'une structure de la société divisée en trois.
A présent, il est important de préciser la thèse de l'auteur et ainsi préciser quelles sont ces trois « parties » ou « ordres » de la société. Tout d'abord, on y retrouve le clergé, puis la noblesse et enfin le Tiers état, il en conviendra donc par la suite de préciser le rôle de chacun. Cependant, l'annonce de ces trois ordres n'arrivent pas par hasard, en effet, Adalbhéron de Laon commence par énoncer les deux lois qui permettent la paix dans la res publica. C'est donc au travers de ces lois que l'auteur va distinguer trois groupes qui vont coexister ensemble pour le bien de la société.
Une question va alors se poser : Comment ces trois ordres de natures différentes peuvent coexister ensemble ? Ou encore comment une coexistence entre ces groupes assure la paix de la société ? C'est donc au travers de ces questions que l'on trouve tout l'intérêt du texte. En effet, cette problématique va permettre de comprendre quelle est la nature de chacun de ces ordres, mais aussi leurs rôles dans la société.
[...] Cependant, il est important de préciser qu' Adalbhéron de Laon n'est pas le premier à découvrir cette tripartition, en effet, il exécute seulement un constat déjà fait auparavant par Gérard de Cambrai. Cependant, aucune source ne permet d'identifier réellement lequel des deux a énoncer cette théorie en premier, par conséquent il conviendra de dire qu' Adalbhéron est un des premiers à promouvoir l'idée d'une structure de la société divisée en trois. A présent, il est important de préciser la thèse de l'auteur et ainsi préciser quelles sont ces trois parties ou ordres de la société. [...]
[...] En effet, l'auteur l'énonce un fils d'ouvrier n'est pas inférieur à l'héritier d'un roi et Ces trois parties qui coexistent ne souffrent pas d'être disjointes Aparté : En 1893, le père fondateur de la sociologie, Emile Durkheim posa la question du lien social dans la société moderne. Après de nombreuses hypothèses et de nombreuses analyses, il propose sa thèse : Les individus sont de plus en plus différents, la division du travail ne cesse de s'accroitre et ceux dans toutes les sphères de la vie sociale. Cependant, cette division et cette spécialisation les rendent interdépendants. [...]
[...] Il écrivit plusieurs textes, mais il fut surtout célèbre pour avoir écrit un Poème au roi Robert (le Carmen ad Rotbertum regem) où il s'oppose aux moines de Cluny et expose la tripartition de la société : ceux qui prient (oratores), ceux qui combattent (pugnatores) et ceux qui travaillent (laboratores). Cette tripartition de la société ne mourra vraiment qu'en 1789. L'ordre de Cluny (ou ordre clunisien) est un ordre bénédictin donnant le domaine de Cluny aux apôtres Pierre et Paul à savoir l'Église romaine, pour y fonder un monastère de douze moines. [...]
[...] La loi humaine Définition : Les lois humaines sont variables à la différence des lois divines. La loi humaine est la création du législateur humain (le peuple ou autre) ou plutôt de l'empereur qui est considéré comme législateur délégué par le peuple. Il s'inspire de la morale naturelle pour créer sa loi. Contrairement à la loi divine, la loi humaine divise le genre humain en deux groupes n'ayant pas le même statut : les nobles et les serfs ou plus généralement le Tiers état. [...]
[...] Pour résumer : - La loi divine ne comprend aucun groupement. - La loi humaine divise le genre humain : les nobles d'un côté et les serfs de l'autre - Trois ordres sont alors énoncés plus généralement : le clergé, la noblesse et le tiers état II- La coexistence des trois ordres Le rôle de chacun de ces ordres Les uns prient : ce sont les oratores Prier c'est donner du temps à Dieu, pour reconnaître l'existence de Dieu et continuer à l'entendre guider leurs vies. [...]
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