Digitalisation du travail, servicialisation, NSI Numérique et Sciences Informatiques, philosophie politique, algorithme, statistiques, droit à l'oubli, classe sociale virtuelle, digital labour, surveillance digitale, plateformes numériques, gestion des données
Ces deux articles parlent de deux points importants du gouvernement algorithmique. D'une part, le premier parle plus en détail des méthodes de récolte et de traitement des données.
D'un autre côté, l'article d'Antonio A. Casilli, nous permet d'en apprendre plus sur la place de l'usager dans son interaction avec les plateformes numériques.
La lecture conjointe de ces articles nous permet de nous informer sur le fonctionnement des méthodes de profilage algorithmique et de comprendre à quoi servent ces méthodes.
[...] En effet, ces outils de gestion des données servent à contrôler les utilisateurs au travers de leurs interfaces. Ce contrôle prend, selon Antonio A. Casilli plusieurs manières, il faut « motiver les usagers à réaliser du travail, mais aussi de vérifier facilement s'ils réalisent les tâches qui leur sont confiées, à un rythme et selon des normes hétéro-déterminées. » L'article d'Antoinette Rouvroy et Thomas Berns permet d'élargir cette liste car, selon les auteurs, le contrôle réside aussi dans l'anticipation des actions des « dividus » par la machine. [...]
[...] De plus, il n'existe pas de possibilité de résistance pour les individus car aucun régime juridique ne condamne ces pratiques. En effet, ces données de sont pas considérés comme privées car elles ne sont pas le reflet d'une personne mais sont des fragments de « dividus ». Afin de se prémunir des dangers énoncés au-dessus les auteurs ont théorisés trois « métadroits ». D'abord, le droit à l'oubli, qui permet de contrer les capacités de stockage infinies des ordinateurs et de lutter contre les déterminismes dans les usages des individus. [...]
[...] Ou quand le contrôle s'exerce sur un réel normé, docile et sans événement car constitué de corps " numériques " . - Antoinette Rouvroy et Thomas Berns (2010) Dans le cadre de mon mémoire sur le thème de la politisation du design, je vais m'intéresser plus en détail à l'article « Le nouveau pouvoir statistique. Ou quand le contrôle s'exerce sur un réel normé, docile et sans événement car constitué de corps " numériques " . » rédigé par Antoinette Rouvroy et Thomas Berns et publié dans la revue Multitudes en 2010. [...]
[...] Ainsi, l'utilisateur voit ses usages quotidiens transformés en services pour ces entreprises avec pour contrat de travail les CGU, c'est ce que l'auteur appelle la « servicialisation ». B. L'avènement de la servicialisation Cette organisation du travail implique aussi le contrôle par les plateformes sur le rendement de ses travailleurs afin de vérifier quantifier et confirmer le résultat à l'image d'un livreur Uber ou d'un utilisateur avec reCAPTCHA. Ces travailleurs sont employés sous le statut d'entrepreneurs mais c'est pour l'auteur de « Entreprécariat ». [...]
[...] Casilli Antonio, « De la classe virtuelle aux ouvriers du clic. La servicialisation du travail à l'heure des plateformes numériques », Esprit, vol., no pp. 79-88. Altenhain Claudio, « De New York à São Paulo : « tropicalisation » de la surveillance numérique », Cédric Leterme éd., Impasses numériques. Points de vue du Sud. Éditions Syllepse pp. 47-56. Quessada Dominique. « De la sousveillance. La surveillance globale, un nouveau mode de gouvernementalité », Multitudes, vol no pp. [...]
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