Les Mémoires de guerre est une œuvre littéraire, écrite par Charles de Gaulle, qui s'étend sur trois tomes. Le Salut fait partis de l'un de ces trois tomes publié en 1959. Le Salut comprend la période du retour du général de Gaulle en France en août 1944 à sa démission de chef du gouvernement provisoire le 20 janvier 1946. Ce dernier tome se divise en sept sections suivies de « documents ». Dans le Salut, plus particulièrement dans la section « Désunion » on constate l'opposition toujours plus ferme entre le chef du Gouvernement Provisoire de la République française et les partis politiques. Cette désunions est dut a la rivalité entre les partis : en effet ces partis, influençant les Français, conduisent à la division de l'opinion publique. Elle va de pair avec une contestation pointant du doigt le général de Gaulle bien que toujours acclamé lors de ses déplacements.
[...] C'est ici que demeure l'ambiguïté entre De Gaulle et les français. Les français demeurent reconnaissant à l'égard de De Gaulle pour son aide à la libération du pays mais vont continuer à lui faire confiance alors que d'autre choses pour les attirés à contre sens de la politique de De Gaulle. Pour conclure De gaulle est le chef d'un gouvernement qui fut malmené, les français voit en lui le sauveur de la France, il est le chef de la résistance d'un peuple au bord du gouffre, hors d'haleine. [...]
[...] Paris est la ville symbolique de l'ambiguïté entre De Gaulle et les français en effet, c'est le lieu le plus populaire qui fut sous occupation des allemands et des collabos mais aussi des résistants. Pour établir autour de lui l'adhésion des français, De Gaulle fait le Tour de France et bains de foules pour jouer le peuple contre la dictature communiste et s'assurer une légitimité du Salut public, clamée par voix du peuple, reconnue sans réserve, sinon sans murmure, part tout ce qui était politique De Gaulle souhaite que le peuple reçoive la parole, pour cela il constitue des référendums et des plébiscites . [...]
[...] A chacun de ses déplacements De Gaulle est adulé par le peuple mais suite à la création des différents partis le peuple se divise. De Gaulle est plus un symbole, un personnage à respecter pour les français, plus une icône, qu'un chef de gouvernement dans les foyers français il y a un portrait de De Gaulle et un de Staline Voilà quelque chose qui montre encore une ambiguïté. Même si les français voient en lui le sauveur, son prestige en tant que chef du gouvernement s'essouffle et laisse place à un autre futur. [...]
[...] En quoi y a-t-il une ambiguïté entre De Gaulle et les français ? Dans un premier temps nous verrons quelles sont les éléments qui font que les français ont une certaine méfiance face au général De Gaulle et dans un deuxième temps pourquoi De Gaulle est acclamé lors de ses déplacements. Les contestations des français contre le général De Gaulle démarrent tout d'abord à cause du retour des partis politiques En somme, l'opinion tend plus que jamais à se fractionner suivant des revendications et des querelles particulières, non point du tout à s'assembler pour une grande œuvre nationale. [...]
[...] En effet, alors que la droite voulait que les entreprises payent plus d'impôts, la gauche voulait que les impôts des familles riches soient plus augmentés. La politique gouvernementale, dorénavant, est accueillie par la critique ou la hargne (p. 305). On pouvait imaginer une volonté commune de reconstruire le pays dans un climat de paix et d'unité, il n'en est rien (p. 289). La vie publique reprend son quotidien. Les partis politiques redeviennent forts alors que les élections municipales. Avant de voir l'intérêt de la France, les partis politiques préfèrent la surenchère afin de recueillir des voix et d'obtenir plus de sièges que leurs opposants (p. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture