Dans son ouvrage Le Mal napoléonien, publié au premier trimestre 2014 aux éditions du Seuil, Lionel Jospin analyse l'empreinte du bonapartisme aujourd'hui. C'est le sujet la dernière partie de cet ouvrage. Il y étudie l'influence très relative du bonapartisme sur la politique et les actions du général de Gaulle, puis sur les politiques de la France depuis 1970.
[...] Aujourd'hui, la démocratie ne peut être menacée que par elle- même si elle oublie les parties du peuple les plus touchées par la crise. Il faut revenir aux fondements de la démocratie : Le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Les crises économiques et ses enjeux L'origine de la crise n'est pas démocratique, mais économique. Elle a à voir avec la chronologie du développement : faible croissance dans les économies matures, comblement du retard historique dans les autres pays, notamment émergents. [...]
[...] Le Mal napoléonien : L'empreinte du bonapartisme aujourd'hui : depuis 1970 - Lionel Jospin L'empreinte du bonapartisme aujourd'hui : depuis 1970 d'après Le Mal napoléonien de Lionel Jospin Dans son ouvrage Le Mal napoléonien, publié au premier trimestre 2014 aux éditions du Seuil, Lionel Jospin analyse l'empreinte du bonapartisme aujourd'hui. C'est le sujet la dernière partie de cet ouvrage. Il y étudie l'influence très relative du bonapartisme sur la politique et les actions du général de Gaulle, puis sur les politiques de la France depuis 1970. [...]
[...] Le présent est toujours neuf pour les nouvelles générations. Passé un certain degré de désespérance, la passion peut l'emporter sur la raison. Les solutions ne se trouvent pas dans les moyens ordinaires de l'orthodoxie économique. L'austérité tue la croissance et empêche le retour à l'équilibre. On désespère les peuples en vain. Le retour à l'équilibre est nécessaire, mais ne doit pas être dicté par les marchés et les agences de notation. Il relève des États qui tiennent leur légitimité des peuples. [...]
[...] Montée des populismes Mais s'opère lentement une montée des courants populistes et extrémistes qui stigmatisent les élites et les représentants du peuple en opérant un appel direct au peuple. Mais qui représente le mieux le peuple ? Les élus sous contrôles (avec tous leurs défauts) ou le chef autoproclamé ? Le populisme touche toute l'Europe, et aussi l'Amérique latine. Il touche les pays touchés par la crise : Grèce, Italie. Il touche les pays déçus par l'Europe : Hongrie, Pologne, République tchèque. Il touche aussi les pays du Nord, stables et démocratiques et sans chômage : Danemark, Finlande, Norvège, Pays-Bas, Autriche. [...]
[...] Le manque de confiance dans les autres aboutit à un manque de confiance en soi, donc à un moindre désir de coopération et à un découragement collectif. On le voit dans la consommation d'antidépresseurs et dans le taux de suicide élevé du pays, l'un des plus importants d'Europe. Les causes de cette situation ? Un système d'éducation qui prépare peu au travail en groupe, une conception très hiérarchique du travail, un morcellement corporatif de la société. IL est nécessaire d'opposer à cette situation un peuple de citoyens conscients, ni trop sceptiques, ni trop crédules, mais exerçants avec conscience leurs droits et leurs devoirs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture