Ce texte est un discours prononcé par Léon Blum lors du Congrès de Tours de 1920. Ce texte provient des Archives Juillards éditées en 1975. L'auteur de ce texte est Léon Blum (1872-1950). C'est un homme politique français figure du socialisme. Il a été l'un des dirigeants de la SFIO et chef du gouvernement du Front populaire en 1936-1937. Il a été également chef du gouvernement provisoire de la République française de décembre 1946 à janvier 1947. En mars 1919, Lénine fonde la IIIe pour constituer un rassemblement d'ouvriers. Le Bolchevisme gagne du terrain en France et s'impose progressivement à l'imaginaire des Français. Ce bolchevisme doit offrir de nouvelles solutions aux impasses du socialisme européen. Au Congrès de Strasbourg de février 1920 les Français choisissent de quitter la vieille IIe Internationale sans pour autant adhérer à celle de Lénine. L'attirance des Français pour le Bolchevisme est aussi une des conséquences de la défaite des socialistes aux législatives de 1920 puis de la grève générale de 1920. Dans ce contexte politique, les Français se cherchent et un congrès est convoqué à Tours le 25 décembre 1920. La première partie du texte est que le socialisme rejette les thèses communistes (L1 à 13), la deuxième partie du texte est la question de l'adhésion à l'Internationale communiste (L14-54) et la troisième partie du texte correspond aux conséquences de la division socialiste (L55-78).
[...] Léon Blum est un fervent défenseur des valeurs démocratiques. Il entend marquer les différences fondamentales qui séparent les socialistes français des bolcheviks. En effet pour les socialistes, la révolution ne saurait entrainer ou même justifier la négation de la liberté d'expression ou du pluralisme politique. Un discours anti-communiste Blum pense que le modèle bolchevique est quelque chose de trop puissant, de trop cohérent, de trop stable (L33-34) pour pouvoir le modifier et y intégrer les valeurs du socialisme français. Léon Blum insiste ici sur l'incompatibilité entre le modèle bolchevique et les traditions socialistes françaises en critiquant les 21 conditions de Moscou. [...]
[...] Il s'agit du Comité de la IIIe Internationale. Son chef est Boris Souvarine. Ce comité est bien organisé et est financé par Moscou. Il forme une fraction à l'intérieur de la SFIO. Ses leaders veulent servir l'idéal socialiste sans se corrompre avec l'exercice du pouvoir. Le deuxième courant voulant adhérer à l'internationale de Lénine est dirigé par Cachin et Frossard. Ce sont deux dirigeants de la SFIO. Ils se sont tous deux prononcés en faveur de l'adhésion depuis qu'ils sont revenus de Russie (L21-22). [...]
[...] Pour ce camp le Parti socialiste doit être rénové avec prudence dans le respect de son autonomie. Enfin le troisième camp divisé en deux courants refuse catégoriquement l'adhésion à Moscou, croyez-vous que l'état de ma conscience vis-à-vis d'un cas comme celui-là va se transformer (L24-25). Il est composé des néo-reconstructeurs dirigés par Paul Faure, un antibolchevique farouche et des résistants dirigés par Léon Blum. Faure et Blum ont une stratégie commune face à Moscou. Blum décide de combattre l'adhésion sur un plan doctrinal et politique. [...]
[...] Léon Blum au Congrès de Tours (1920) : Garder la Vieille Maison Introduction : Ce texte est un discours prononcé par Léon Blum lors du Congrès de Tours de 1920. Ce texte provient des Archives Juillards éditées en 1975. L'auteur de ce texte est Léon Blum (1872-1950). C'est un homme politique français figure du socialisme. Il a été l'un des dirigeants de la SFIO et chef du gouvernement du Front populaire en 1936-1937. Il a été également chef du gouvernement provisoire de la République française de décembre 1946 à janvier 1947. [...]
[...] Tandis que les minoritaires veulent arrêter la guerre. Cette crise s'amplifie avec la Révolution russe d'Octobre 1917 qui a posé les bases du premier état révolutionnaire à vocation prolétarienne. La crise est d'autant plus grave avec l'attirance des Français pour le Bolchevisme. En effet, une part des Français depuis la défaite des socialistes aux législatives de 1919 ne se reconnaissent plus dans leur parti. Pour eux, cette défaite électorale est la goutte qui fait déborder le vase. Selon eux il faut en finir avec la SFIO, la IIe Internationale et adhérer à Moscou. [...]
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