C'est dans une France en reconstruction, après l'achèvement de la Seconde Guerre Mondiale, que Vincent Auriol devient le premier Président de la IVème République française en 1947 qui est décrétée par la Constitution du 27 Octobre 1946.
Vincent Auriol, qui a un vécu politique assez récent, mais a des échelons élevés tels que Ministre socialiste des Finances (1936-1937) dans le cabinet de Léon Blum, puis garde des Sceaux (1937-1938), ensuite ministre chargé de la Coordination des services ministériels à la Présidence du Conseil (1938) dans un premier temps. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, il est arrêté par le gouvernement de Vichy en 1940 et dès 1942, alors «relaxé», il s'engage dans la résistance. Il parvient à Londres, où réside Charles de Gaulle, qui le nomme Ministre d'état en 1945. Dès 1946, il est élu Président du Conseil, jusqu'à son élection républicaine, en
janvier 1947, sous la bannière de la SFIO.
Durant son mandat de 7 ans, il tient le «Journal du Septennat» qui peut être considérer comme les mémoires d'Auriol pendant sa présidence.
Ce socialiste aguerrit est un fervent républicain, et souhaite perpétuer la république démocratique en France. A travers l'extrait de son journal, il relate ses premiers affrontements en tant que président de la république, tout d'abord, il montre clairement, que la nouvelle doctrine sociale et économique est en fait un stock de problème (grèves de part et d'autre de la France), ensuite il est question d'exposer les conflits coloniaux qui sont difficiles à surmonter dès le début de son mandat et pour finir par sa peur de voir ses opposants politiques, tel que de Gaulle, prendre le pouvoir à des fins personnelles.
La question qui se pose d'emblée est de montrer en quoi, l'instauration de la IVème République a été délicate et compliqué? Dans une première, nous développerons les différents problèmes qui s'imposent, avec d'un côté les problèmes sociaux et économique et de l'autre les conflits coloniaux.
Puis dans une seconde partie, nous exposerons la «peur» de Vincent Auriol dû aux oppositions politiques, avec la camp gaulliste et le camp communiste.
[...] Il en est question quand il dit à la ligne 9 «les communistes attisent le feu partout» par cela, il fait référence que c'est à cause du communisme que les grèves éclatent de part et d'autre de la France. Il en parle comme un Parti «important et remuant» important du fait des intérêts nationaux et remuant car il prend de l'ampleur et régit la plupart du tout sous les ordres soviétiques (l20). Cette ordre soviétique est même décrit comme impérialiste par Auriol, et peut être considérer comme la plus grande peur ce dernier. de Gaulle, une opposition naturelle de part son parti: Auriol considère de Gaulle comme une menace à la gérance républicaine. [...]
[...] Puis dans une seconde partie, nous exposerons la de Vincent Auriol dû aux oppositions politiques, avec la camp gaulliste et le camp communiste. Une instauration républicaine dans la douleur nationale et coloniale: La nouvelle politique nationale, sources de problèmes: Auriol relate ses premiers problèmes dès la ligne jusqu'aux lignes 8 et 9 «Les grèves [ les difficultés créées par le plan Marshall [ ] les complications qui ont suivi le discours de Truman [ ] tout cela crée une situation épouvantable.» Dès janvier 1947, la France est victime d'une série de grève, les grévistes demandent des réformes sociales. [...]
[...] En conclusion, avec ce extrait de texte d'Auriol, ce dernier nous montre les principales difficultés pour instaurer la IVème République, avec d'une part un contexte social, économique et politique au sein même de l'Etat, et d'autre part une difficulté de gestion des colonies française. Pour les problèmes sociaux qui ont traversé l'année 1947, le gouvernement a prit diverse mesure tel que le salaire minimum vital (31/03/1947), une loi qui étant la sécurité sociale aux fonctionnaires ( 9/04/1947) ainsi qu'une loi sur la protection de la liberté du travail en décembre 1947. Pour faire face à la montée du communisme et son opposition au sein même du gouvernement, en mai 1947, tous les ministres communistes sont radiés, mais les mouvements communistes restent conséquents. [...]
[...] Lors de la Seconde Guerre Mondiale, il est arrêté par le gouvernement de Vichy en 1940 et dès 1942, alors «relaxé», il s'engage dans la résistance. Il parvient à Londres, où réside Charles de Gaulle, qui le nomme Ministre d'état en 1945. Dès 1946, il est élu Président du Conseil, jusqu'à son élection républicaine, en janvier 1947, sous la bannière de la SFIO. Durant son mandat de 7 ans, il tient le «Journal du Septennat» qui peut être considérer comme les mémoires d'Auriol pendant sa présidence. [...]
[...] Au sujet des colonies, la politique d'alors se montre ouverte, et entame une décolonisation donc certaines se feront dans la douleur et la guerre ( guerres d'Algérie et d'Indochine). Pour le cas de Gaulle, Auriol peut être considérer comme «visionnaire», car de Gaulle prend le pouvoir de la République en 1958, et installe, la Vème République. [...]
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