Ce texte est un extrait du discours sur la situation internationale prononcé par Andreï Jdanov, membre du bureau politique du Parti Communiste et 3ème secrétaire du parti communiste d'Union Soviétique, le 22 septembre 1947. Ce discours est prononcé à l'occasion de la Conférence de Szklarska Poreba en Pologne qui réunit les partis communistes européens. La conférence a pour objectif d'aboutir à un renforcement des liens entre les différents partis communistes : ce sera le Kominform.
Andreï Jdanov est né en 1896 en Ukraine. Son père était un inspecteur d'école. Il rejoint en 1915 la faction bolchevik nommée Parti ouvrier social-démocrate de Russie. Après la Révolution de 17, il gravit progressivement les échelons au sein du parti dirigeant. En 1938, il agit comme une sorte de ministre de la censure puisqu'il encadre le contrôle des livres, des films, de la musique… En 1939, il joue un rôle important dans la politique extérieure de l'URSS et participe activement à la signature du Pacte germano-soviétique. Il possède une véritable influence sur la politique de Staline. Après la guerre, il participe et organise la conférence de Szklarska Poreba en septembre 47 où se retrouvent les partis communistes d'URSS, de Pologne, de Yougoslavie, de Tchécoslovaquie, d'Italie et de France. Le but caché de la conférence est la coordination des partis communistes sous l'emprise de Staline.
[...] II discours qui pressent une guerre idéologique. À La dénonciation de la violence américaine Au lendemain de la guerre, les alliances contre le nazisme prennent fin, l'Europe est ruinée et détruite en grande partie, se lance alors des plans de relance américaine. La doctrine Truman qui marque définitivement la mort de l'esprit Yalta, cette doctrine ou politique de containment (d'endiguement) repose sur une offre d'assistance militaire et financière des s'adressant aux pays décidés à s'opposer aux pressions soviétiques. Jdanov ne vois pas cela d'un bon œil et il interprète cela comme une politique de violence envers l'URSS ou les E-U formeraient un barrage pour enfermer l'URSS et ces alliés tout cela sous un contrôle américain sans demi-mesure. [...]
[...] De plus, Jdanov insiste aussi sur la militarisation des États alliés aux États-Unis dans la mesure où Truman préconise aussi des aides militaires pour endiguer le communisme. Mais l'essentiel est peut-être la référence à l'arme atomique à la ligne 38. En effet, Jdanov comme les plus hauts dirigeants d'Union Soviétique a peur de la prééminence américaine en termes d'armes de destructions massives. Ils ont peur que les États-Unis utilisent cette arme nucléaire contre eux, les Américains l'ayant déjà utilisé en 1945 contre le Japon : le monopole américain temporaire de l'arme atomique ligne 38. [...]
[...] En 1938, il agit comme une sorte de ministre de la censure puisqu'il encadre le contrôle des livres, des films, de la musique En 1939, il joue un rôle important dans la politique extérieure de l'URSS et participe activement à la signature du Pacte germano-soviétique. Il possède une véritable influence sur la politique de Staline. Après la guerre, il participe et organise la conférence de Szklarska Poreba en septembre 1947 où se retrouvent les partis communistes d'URSS, de Pologne, de Yougoslavie, de Tchécoslovaquie, d'Italie et de France. Le but caché de la conférence est la coordination des partis communistes sous l'emprise de Staline. [...]
[...] L'URSS prend peur suite aux déclarations de George Marshall d'où la réunion de septembre-octobre 1947 en Pologne. Andreï Jdanov prononce un discours où il dénonce farouchement la politique impérialiste et hégémonique américaine. Problématique : En quoi ce discours idéologique marque-t-il une profonde division du monde entre un camp impérialiste et un camp communiste ? Dans une première partie, nous verrons qu'Andreï Jdanov dénonce la politique expansionniste américaine. Puis dans une deuxième partie, nous verrons que ce discours pressent la guerre idéologique. [...]
[...] Peu avant la réunion, en France et en Italie, les leaders communistes engagent des grèves pour protester contre le Plan Marshall et par conséquent la perte de souveraineté des pays au profit des États-Unis. La conséquence directe pour les communistes français est la naissance du FO le 9 décembre, c'est-à-dire la scission de la CGT en deux groupes distincts. La rupture est prononcée, il faut s'unir et par conséquent renforcer les liens entre les différents partis communistes, c'est l'objectif de cette conférence. Ils doivent unir leurs efforts sur la base d'une liaison anti-impérialiste. [...]
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