Essai sur les partis politiques, Pierre Avril, 1986, partis politiques, démocratie, critère, élection présidentielle, parti de masse, parti centriste, parti communiste, constitutionnalisation, Mendès-France, Sartori, Edmund Burle de Schumpeter, Palombra, Weiner, article 4 de la Constitution, candidature présidentielle, médias, parti moderne, électorat
C'est en 1986 que l'auteur publie la première version de son Essai sur les partis politiques, qui sera ensuite plus argumentée en 1995. À cette époque, nous sommes dans un contexte inédit. En effet, en mars 1986, le Président François Mitterrand nomme Jacques Chirac comme Premier ministre, et c'est la première fois que doivent coexister deux hommes aux tendances politiques différentes. De plus, les lois sur le statut des partis politiques et la réélection de François Mitterrand entrainent une réflexion sur les partis dans leur contexte institutionnel et politique.
L'auteur étudie ici les partis politiques en expliquant les différentes définitions exposées par d'autres auteurs que lui. Il ne les sépare pas du régime politique, de la Constitution et de la pratique qui en est faite, car ces éléments les définissent en réalité.
[...] Dans tous les textes, le but est simple : les partis politiques ne doivent pas encourir à la démocratie mise en place au sein de leur État. Des restrictions leur sont donc posées à ce sujet. [...]
[...] Essai sur les partis politiques - Pierre Avril (1986) - Quels sont les différents critères qui permettent de définir les partis politiques et quelle est leur application au sein de la démocratie ? La démocratie est une forme de régime politique qui est entourée de différents acteurs qui ont tous le même but : la faire fonctionner correctement. Parmi ces acteurs, nous trouvons les citoyens, les différents organes, les médias . Puis c'est surtout le cas des partis politiques, qui jouent un rôle essentiel dans la démocratie. [...]
[...] Les partis politiques sont des groupes politiques qui reposent sur une étiquette, une organisation précise et un critère électoral qui entraine une bipolarisation entre la majorité et l'opposition. Le but final pour chaque parti est l'élection présidentielle. Ces critères lui confèrent un poids important au sein de la démocratie, car ils permettent d'apporter le soutien et la souveraineté populaire. Cependant, si ces critères sont acceptés par les citoyens, ils ont mis un certain temps à l'être par les Constitutions, qui limitent le rôle des partis pour empêcher une atteinte à la démocratie. [...]
[...] Les élections sont obligatoires pour ne pas tomber dans la fiction, même si elles n'ont qu'une valeur simplement confirmative. « Parler de fonctions publiques met l'accent sur ( . ) le rôle des partis : ils sont associés à la désignation des autorités de l'État, et parce qu'il s'agit de mandats publics, l'intérêt général se trouve nécessairement impliqué dans le processus » (l. 63). Les partis trouvent leur légitimité en ce qu'ils sont utiles à la démocratie puisqu'ils permettent aux citoyens d'exprimer leur opinion plus efficacement. C'est un pont entre les citoyens et les institutions de l'État. [...]
[...] Cela simplifie l'identification d'un parti politique, alors rattaché à une seule figure, et donc le soutien populaire s'exécute plus facilement. Les médias ont un rôle important dans ce critère, car les partis les mettent à profit pour se créer une image. Le second critère est l'organisation : « l'exigence que le groupe concerné soit suffisamment cohérent pour être identifié et suffisamment efficace pour faire élire des candidats qu'il présente sous son étiquette » (l. 59). Le parti politique doit être organisé, ce qui distingue les partis modernes des partis archaïques, par le biais d'implications dynamiques et fonctionnelles. [...]
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