« Et l'ordre des choses veut que, dès qu'un étranger puissant entre dans un pays, tous ceux qui sont les moins puissants se rallient à lui, mus par l'envie qu'ils portent à qui les a dominé par sa puissance. » Machiavel. Dissertation machiavel
« Et l'ordre des choses veut que, dès qu'un étranger puissant entre dans un pays, tous ceux qui sont les moins puissants se rallient à lui, mus par l'envie qu'ils portent à qui les a dominé par sa puissance. »
Cette citation est tirée du livre le prince de Machiavel. Machiavel est un florentin du 16e siècle qui a toujours été très impliqué en politique et pour qui l'avenir de florence et de l'Italie tient à coeur. Dans cette ouvrage il s'adresse a Laurent de Médicis, dit Laurent le magnifique. A travers ce livre il va tenter « d'éduquer » ce prince pour qu'il puisse réunifier l'Italie. Il va donc lui exposé toutes les vérités qu'il pense avoir découvertes et qu'il juge utile pour gouverner. Machiavel est l'auteur marquant le passage de la philosophie politique classique à la philosophie politique moderne, en effet c'est avec lui que l'on va commencer à s'interroger sur ce qui est et non pas ce qui devrait être. Les auteurs antérieurs à Machiavel comme par exemple Platon avait pour habitude de rechercher le système politique idéal. Avec Machiavel c'est différent il va nous décrire des faits et la réalité.
[...] Cette puissance est un facteur de ralliement important. Cela pour plusieurs raisons. Une très importante est par exemple la sécurité assuré. Au moyenâge, les paysans (cerf) avait accepté de troqué leur liberté contre cette sécurité offerte par le seigneur. Ou encore on pourrait prendre Hobbes et ca théorie tiré de son œuvre le Leviathan où il explique l'homme est un loup pour l'homme et qu'il a préféré la société plutôt que son état de nature. On peut aisément voir que de tout temps la sécurité a toujours été un élément rechercher par les hommes et la puissance apporté par cet étranger est la possibilité d'accéder a ce souhait de sécurité. [...]
[...] Ces situations sont dus a des éléments nouveaux peu fréquents, voir inexistants a l'époque de Machiavel. Je parle par exemple de l'esprit nationaliste qui commence à se développer en Europe à partir de la fin du 18e siècle. C'est ce qui poussa notamment, les parisiens a poursuivre la guerre durant 1970 ou bien encore une des raisons qui poussa les résistants français à ne pas céder devant les nazis. Ce facteur est moins présent depuis quelques temps dans les nations démocratiques, ce qui est du à la nature de compromis de ce régime et a cette lutte pacifique pour le pouvoir qui s'exerce dans ces pays. [...]
[...] Enfin la moralisation des nations démocratiques est un facteur décisif, peu à peu la puissance est considérée comme un outil pour appliquer la justice. Et un outil qui lui-même doit être juste, cela joue un rôle au niveau national mais surtout sur la scène internationale. C'est a cause de cela que l'on a vu par exemple la France s'opposer aux USA pour la guerre en Iraq. Il reste un dernier point, qui là est très nettement défavorable à une forte puissance, il arrive un moment où la supériorité est telle que l'on peut parler d'hégémon et a ce moment la cette supériorité énerve fait dresser tout le monde contre soit. [...]
[...] Pour donner un exemple parlant, il suffit de parler des organisations terroristes basé sur une idéologie religieuse, telle qu'Al-Qaïda. On peut parfaitement voir grâce à cette organisation que les idéologies permettent de ne pas prendre en compte de la supériorité très large que devrait avoir son adversaire. Ces idéologies entrainent un total désintéressement de la vie. Le seul intérêt est porté a ce but utopique et a la manière de l'apporté aux générations futurs. Ce qui permet de combattre de manières différentes, entrainant un renversement de positions ou du moins une réduction d'écart de puissance. [...]
[...] Une grande partie de ca pensée est sur la lutte pour le pouvoir. Pour lui la politique est cette lutte pour le pouvoir, lutte qui ne finit jamais car on essaie tout d'abord d'obtenir le pouvoir et une foi acquit on lutte pour le préserver. C'est sur cela que porte son œuvre principale le prince. Cette citation va elle posé une question qui peut paraitre simple mais qui ne l'est pourtant pas surtout de nos jours. En quoi la puissance est elle un élément de ralliement ? [...]
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