« Il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir »

Thèmes abordés

cohabitation, De l'Esprit des lois, régime britannique, régime présidentiel américain, Constitution de 1787

Résumé du document

En effet, dans son œuvre « De l'Esprit des lois », Montesquieu s'est référé au régime «modéré» qu'est le régime britannique. Cette œuvre a inspiré de façon plus au moins fidèle les Constituants de Philadelphie qui ont transposé ces idéaux en Amérique du Nord.
Le régime présidentiel aux États-Unis a pour modèle la Constitution de l'Angleterre.
En effet, comme les États-Unis sont une ancienne colonie de l'Angleterre, la Constitution de 1787 reprend beaucoup d'éléments de celle de l'Angleterre en les républicanisant.
Néanmoins, les États-Unis établissent un régime présidentiel et non parlementaire comme en Angleterre. En effet, les Américains en tant qu'ancienne colonie, ont beaucoup souffert de l'attitude de George III à leur égard et ne souhaitent pas instaurer une monarchie.

Extraits

[...] Ces principes se retrouvent donc dans le régime présidentiel des États-Unis car les pouvoirs s'absorbent dans leur fonction respective et s'isolent l'un et l'autre. Dès 1787, les États unis disposent d'une séparation stricte des pouvoirs prévue dans leur Constitution fédérale, qui prendra le nom de régime présidentiel, régime politique dans lequel il y a une spécialisation fonctionnelle et une irrévocabilité des pouvoirs. La séparation des pouvoirs dans le régime des États-Unis peut-elle être encore perçue comme une séparation stricte ? [...]

[...] Les ministres ne sont qu'un organe consultatif, le président dispose de la plénitude de décision en matière gouvernementale. Mais son pouvoir de décision a des limites car il nomme conformément à l'avis du Sénat les ambassadeurs, les consuls, les juges de la Cour suprême et tous les autres agents des États-Unis et peut accorder des remises de peine et grâces. La Cour Suprême couronne l'organisation juridictionnelle américaine, elle est composée de neuf membres désignés par le président qui doit au préalable obtenir l'accord du Sénat. [...]

[...] (section Les deux chambres sont sur un strict pied d'égalité. Le Sénat, doit approuver les nominations des ambassadeurs, des consuls, des juges de la Cour suprême et de tous les autres agents des États-Unis. (section alinéa 2 de l'article II de la Constitution) Il y a donc une séparation du pouvoir exécutif exercé seul par le président et le pouvoir législatif, détenu seul par le Congrès mais cette séparation n'est pas aussi stricte qu'il n'y paraît, en effet, les pouvoirs législatif et exécutif ne se limitent pas à une simple cohabitation Une cohabitation forcée entre les pouvoirs législatif et exécutif engendrant un Check and balances Cette séparation rigide est à reconsidérer quant au fait que les pouvoirs législatif et exécutif cohabitent par un phénomène de contrepoids qui vont au profit de l'exécutif mais également au profit du législatif Les moyens d'action au profit de l'exécutif. [...]

[...] Il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir En effet, dans son œuvre De l'Esprit des lois Montesquieu s'est référé au régime «modéré qu'est le régime britannique. Cette œuvre a inspiré de façon plus au moins fidèle les Constituants de Philadelphie qui ont transposé ces idéaux en Amérique du Nord. Le régime présidentiel aux États-Unis a pour modèle la Constitution de l'Angleterre. En effet, comme les États-Unis sont une ancienne colonie de l'Angleterre, la Constitution de 1787 reprend beaucoup d'éléments de celle de l'Angleterre en les républicanisant. [...]

[...] Le Président est le seul à détenir le pouvoir exécutif (Article II Section le président dispose de la plénitude de décision gouvernementale. En effet, les ministres de son Cabinet ne sont qu'un organe consultatif. Ses décisions ne sont pas prises de façon collégiale, le Congrès n'a donc aucun chance en principe d'intervenir. Son élection se fait indépendamment au Congrès car aucun sénateur ou représentant . ne pourra être désigné comme électeur (Article II, section Alinéa Le Président est aussi un chef d'Etat, qui s'occupe des forces armées, des traités internationaux et de la diplomatie. [...]