Dans les années 1960, la population noire américaine subit encore les effets d'une inégalité sociale et il y a une injustice constante entre les blancs et les noirs malgré les grandes étapes des années 1860 qui aboutissent à la reconnaissance de leurs droits. Les Afro-Américains rencontrent donc des difficultés à s'insérer dans la société. De plus de nombreux faits démontrent qu'il y a une réelle séparation entre les blancs et les noirs, et que leurs libertés sont restreintes dans différents domaines. Le contexte sociologique des États-Unis montre donc une présence de différences entre la population, qui est divisée entre les Blancs et les Noirs et c'est ce qui aboutira à la révolution.
[...] Mais la répétition du mot rêve montre bien que la réalisation de leurs revendications est bien incertaine, il espère un jour voir l'Amérique de ses rêves. De plus, sa conception sur le mouvement pacifiste va donner naissance à une nouvelle forme de révolution qui peut avoir de meilleur résultat qu'une révolution avec conflit. Ce discours va changer la vision du peuple blanc américain. [...]
[...] Le discours pacifiste Martin Luther King veut mener cette révolution sur les hauts plateaux de la dignité et de la discipline il rejette toutes formes de violence de la part de son peuple et veut une révolte basée sur la paix. En effet, il est important ici de remarquer que toutes ses investigations sont basées sur le concept de la non-violence. Il appelle à la paix et à la réconciliation entre peuples Blanc et Noir sans violences physiques, car il dit Nous ne devons pas laisser nos revendications créatrices dégénérer en violence physique Son discours revendique donc une révolte pacifiste ou il y a une absence de conflits et va montrer la signification et la force que peut avoir l'action non violente pour transformer la société. [...]
[...] On peut aussi voir à travers son discours qu'il désire voir un état dans lequel il y a une solidarité entre les blancs et les Noirs et une union solide malgré cette différence de couleur. Il le démontre notamment en évoquant le terme nos frères blancs dont on peut déduire la volonté d'avoir une relation amicale avec les blancs. C'est cette relation amicale e qui formera un peuple uni basé sur la notion de fraternité. C'est une Amérique fondée sur la fraternité qu'il veut. Il rêve de l'union entre les noirs et les blancs et qu'un beau jour, ces deux races pourront s'asseoir tous ensemble à la table de la fraternité . [...]
[...] Martin Luther King veut donc rétablir les droits de son peuple et prend leurs défenses pour tenter de mettre fin à cette situation. Il revendique tout d'abord des droits civiques pour les noirs. Des droits qui leur permettraient d'exercer leur liberté, car le Noir n'est toujours pas libre Il conteste que le noir ne soit pas libre dans son propre pays, et qu'ils ne seront jamais satisfaits tant qu'ils ne seront pas considérés en tant que vrais citoyens ayant des droits et des devoirs. [...]
[...] En 1619, les premiers esclaves africains arrivent sur les côtes de la colonne britannique et américaine. Ils n'étaient pas considérés comme des êtres humains ayant des droits. Ce n'est qu'en 1862 que le président républicain et abolitionniste Abraham Lincoln dont Martin Luther King fait référence dans son discours, qui abolira l'esclavage et procédera à l'émancipation des noirs américains. Cette émancipation est suivie de différents amendements, dont le 14e amendement qui énonce que toute personne née aux États unis est citoyen et bénéficie des mêmes droits devant la loi. [...]
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