Mouvements de révolte, mai 68, étudiants, révolte spontanée, tribune de l’Odéon, 5 juin 1968
La déclaration est faite le 5 juin 68, c'est-à-dire au cœur des mouvements de révolte qui caractérisent l'année 1968. Ces événements constituent une période de césure marquante de l'histoire contemporaine française, caractérisée par une vaste révolte spontanée, de nature à la fois culturelle, sociale et politique, dirigée contre la société traditionnelle, le capitalisme, l'impérialisme, et, plus immédiatement, contre le pouvoir gaulliste en place. Enclenchée par une révolte de la jeunesse étudiante, puis gagnant le monde ouvrier et pratiquement toutes les catégories de population sur l'ensemble du territoire, elle reste le plus important mouvement social de l'Histoire de France du XXe siècle. La déclaration a été faite par un auteur anonyme, à la tribune de l'Odéon. Cette tribune est hautement symbolique, le comité d'action révolutionnaire, en liaison avec des militants du mouvement révolutionnaire étudiant, a investi l'ancien théâtre de France, le théâtre de l'Odéon, pour en faire un lieu de réunion, où chacun peut s'exprimer et ainsi nourrir de débat. Le théâtre a donc pris le nom de tribune, où les individus défilent et prennent la parole librement. Le changement essentiel inhérent aux mouvements de mai-juin 68 est donc la libération de la parole de la société et des individus par rapport à la parole officielle de l'Etat, incarnée par la figure du général de Gaulle.
[...] Raymond ARON parle par exemple « Révolution de Carnaval », les manifestations se déroulent dans une dimension de fête et de fraternité. Pourtant, les forces de l'ordre ont été extrêmement répressives et, qui plus est, elles ont montré cette répression au peuple pour lui faire peur. La révolte de mai-juin est un moment où la police investit la sphère privée, elle tente de faire revenir l'ordre en imposant l'autorité. Mais elle investit également des lieux pourtant symboliques, tels que la Sorbonne le 3 mai. [...]
[...] Stylistiquement, elle prend la forme d'un tract, avec un style assez offensif, direct, provocateur notamment à la fin du texte. Valorisation de l'action des étudiants et des ouvriers dans les évènements de mai-juin 1968 Le texte commence avec un constat simple : la société est engagée dans un processus d'évolution important tel que l'annonce l'auteur « le temps est en perpétuel mouvement. Les conditions d'hier ne sont plus celles d'aujourd'hui. » Le vocabulaire qualifiant la société est fort, avec notamment l'emploi du verbe « mourir ». [...]
[...] La déclaration a été faite par un auteur anonyme, à la tribune de l'Odéon. Cette tribune est hautement symbolique, le comité d'action révolutionnaire, en liaison avec des militants du mouvement révolutionnaire étudiant, a investi l'ancien théâtre de France, le théâtre de l'Odéon, pour en faire un lieu de réunion, où chacun peut s'exprimer et ainsi nourrir de débat. Le théâtre a donc pris le nom de tribune, où les individus défilent et prennent la parole librement. Le changement essentiel inhérent aux mouvements de mai-juin 68 est donc la libération de la parole de la société et des individus par rapport à la parole officielle de l'Etat, incarnée par la figure du général de Gaulle. [...]
[...] Quelques années plus tard, il se déclare opposé à l'indépendance de l'Algérie. Mitterrand se veut humaniste et homme de gauche, alors garde des seaux, il ne s'oppose pourtant pas à l'utilisation de la torture et aux exécutions massives par l'armée française pour mater l'insurrection algérienne. Mitterrand a donc eu, pendant la IVe République, une existence politique chaotique, qui lui valu de vives critiques de la part de la gauche. Dans ce sens, l'auteur qualifie Mitterrand d' « ordure », qui est un terme extrêmement brutal. [...]
[...] » communiqué de la CFDT, le 16 mai 1968. L'auteur manifeste une profonde volonté de changement de l'organisation de la société, dans les différentes sphères qui la composent (sociale, politique, professionnelle ) L'auteur de ce discours fait référence aux régimes politiques précédents, notamment à la IVe République (en France de 1946 à 1958) en des termes très négatifs et même brutaux : « démocratie pourrie du genre IVe République, avec un quelconque Mitterrand à sa tête ». La France de la IIIe République, au sortir de la guerre, est déstabilisée, décrédibilisée, incapable d'avoir mené à bien sa bataille contre l'Allemagne. [...]
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