Le 24 juin 1872, dans le Crystal Palace, le somptueux palais des expositions londonien, inauguré 20 ans plus tôt pour accueillir la première des expositions universelles, le conservateur Benjamin Disraeli énonce le fameux discours qui gardera le nom de ce lieu : le discours du Crystal Palace.
A cette période, le Royaume-Uni connaît une progressive démocratisation, suite à l'implantation du Westminster Model. Ce modèle politique a favorisé le bipartisme sur le plan politique : s'affrontent alors le parti « tory » (conservateur), sous l'égide de Disraeli et le parti « whig » (libéraux), menés par Gladstone, qui restera toujours l'ennemi politique de Disraeli.
Benjamin Disraeli est donc un conservateur par excellence, il est héritier du romantisme. Il est né au début du XIXème siècle, en 1804 et se dirige d'abord vers un simple poste dans une étude d'avocat. Sa carrière politique commence en 1832 et devient en 1848, le leader officiel des conservateurs à la Chambre des Communes.
[...] Il ne fait là que répondre à une critique venue des libéraux sans forcément présenter de politique à suivre. III/. L'amélioration de la condition du peuple Le souci d'élever les conditions de vie des individus. Les moyens sont divers, ils concernent tant le logement, dont l'amélioration aura des conséquences morales en rien moins importantes que les physiques mais aussi l'environnement défini par l'air, la lumière et l'eau en passant par l'inspection des conditions du labeur réglementation de l'activité industrielle et l'inspection du travail et le perfectionnement moral et éducatif faire perdre leurs habitudes d'excès et de brutalité L'application de ces principes convaincra les masses de la solidarité fondamentale de tous les habitants du Royaume-Uni et justifiera les électeurs de voter pour les élites. [...]
[...] Le soutien de l'empire d'Angleterre A/. Les accusations libérales de la politique colonialiste L'initiateur du nouvel impérialisme a été sans aucun doute Disraeli. Alors que jadis il avait qualifié les colonies de meules suspendues à notre cou il a vu en elles, après 1870 le ciment des énergies nationales. Disraeli, fasciné par l'Orient, a les yeux fixés avant tout sur le triangle Constantinople Le Caire Calcutta. Pour lui, l'Afrique est secondaire et les colonies de peuplement blanc l'intéressent à peine. [...]
[...] Cependant, l'apparition des médias a aidé à créer une image populaire de l'empire, que le public a embrassé au début, c'est pourquoi Disraeli se considère gagnant en affirmant un certain soutien de l'opinion publique, qui n'existait pas auparavant. Les avocats de la politique étrangère impérialiste de Disraeli ont vu l'impérialisme comme une manifestation de la suprématie blanche. Selon leur thèse, l'empire aurait été fondé non pas pour la recherche d'un avantage économique ou stratégique de la Grande-Bretagne, mais pour l'éducation, l'évangélisation et l'émancipation des peuples primitifs, incapables d'autonomie. [...]
[...] Ce modèle politique a favorisé le bipartisme sur le plan politique : s'affrontent alors le parti tory (conservateur), sous l'égide de Disraeli et le parti whig (libéraux), menés par Gladstone, qui restera toujours l'ennemi politique de Disraeli. Benjamin Disraeli est donc un conservateur par excellence, il est héritier du romantisme. Il est né au début du XIXe siècle, en 1804 et se dirige d'abord vers un simple poste dans une étude d'avocat. Sa carrière politique commence en 1832 et devient en 1848 le leader officiel des conservateurs à la Chambre des Communes. On lui doit la réforme électorale de 1867 qui accordait le droit de vote à l'aristocratie ouvrière, qui donc doublait le nombre d'électeurs. [...]
[...] B.DISRAELI l'éloigne immédiatement d'un sentimentalisme irraisonné, d'une attache qui ne serait pas rationnelle et justifiable. Les principes de liberté et de l'ordre, du droit et de la religion ne devraient dépendre ni de l'opinion des individus, ni du caprice ou de la passion des foules : il éloigne les institutions des votes populaires : selon lui, le peuple n'est que passion, il est capricieux et influençable et donc incapable d'agir pour son propre bien. Ainsi, il doit y avoir un intermédiaire capable d'être l'autorité pour le bien même du pays . [...]
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