Commentaire de phrase, article du site ATTAC, Pour sortir de la dette publique, origine de la dette publique, politiques d'austérité, effet boule de neige
Le déficit de l'État et la crise financière puis économique de 2008 sont au centre des débats de la présidentielle cette année. Que ce soit Nicolas Sarkosy ou François Hollande, chaque candidat use et abuse d'explications et de solutions face au problème. Nous sommes perdus, mais que savons-nous vraiment de ces crises ? Les crises de rentabilités sont nées en 1973 (elles courent encore aujourd'hui) dans un contexte de mondialisation, car l'ouverture des frontières économiques et la déréglementation permettent aux activités capitalistes d'étendre leur champ à toute la planète. En effet elles se déclenchent d'une part avec la crise du dollar et la hausse du prix du pétrole puis par la crise de l'endettement et le contre-choc pétrolier.
[...] Toutes ces manipulations économiques ne concernent est à la faveur des plus hauts revenus et des banques et non du remboursement de la dette. De plus la hausse de la TVA pèsera plus lourdement sur les budgets modestes. L'ensemble de ces mesures conduit à la paupérisation des personnes les plus fragiles. En effet ces politiques ne peuvent qu'aggraver les problèmes et abaisser davantage les restes fiscales. Une contre-révolution fiscale Ces deux dernières années, le déficit budgétaire s'est creusé malgré la stabilité des dépenses fiscales à cause de ce que l'auteur nomme la révolution fiscale. [...]
[...] C'est de la seconde phase dont nous parlerons ici en prenant appui sur l'article du site ATTAC Pour sortir de la dette publique Avec le boom pétrolier, l'épargne a été massive et s'est opérée une fuite en avant : les banques vont donc, sans discernement, profiter de cette surliquidité pour prêter avec des taux d'intérêt à tous les pays en voie de développement de l'Amérique latine en passant par l'Asie et de l'Afrique. Mais l'excédent commercial que les pays de l'OPEP avaient obtenu de leurs exportations de pétrole a été annulé par la grosse demande nationale en biens de luxe. [...]
[...] C'est donc le contribuable de ces États qui est le principal fournisseur de capitaux qui est chargé de remédier à la crise de la dette. Ce dernier ne va donc plus épargner et donc l'investissement en produits et biens est compromis. Les pays développés entrent en récession économique et les politiques d'austérité sont les solutions pour éviter l'inflation due à une éventuelle création de monnaie. Les emprunteurs se retrouvent dans une situation d'insolvabilité, car ils accumulent dettes, hausse d'intérêts et baisse de leurs exportations. [...]
[...] Ce contrôle passe donc par la fermeture des paradis fiscaux, le démantèlement de l'agrégat bancaire. La spéculation, la concurrence et la gestion des actionnaires doivent être maitrisées et les banques doivent se concevoir comme les moteurs de l'activité de production pour satisfaire les besoins de la population. Engager une réforme fiscale d'ampleur Enfin la réforme fiscale d'ampleur permettrait de combler le déficit et d'impulser de nouvelles politiques publiques. Conclusion critique. Cet article est assez intéressant, il a l'avantage de nous décortiquer et de nous analyser l'ensemble du discours ambiant sur la crise de 2008 et l'endettement public. [...]
[...] Le site ATTAC se propose d'analyser la crise de la dette publique et les moyens pour en sortir. Résumé Les mécanismes à l'origine de la dette publique : Tout d'abord l'auteur recontextualise le problème de la dette publique, on ne peut pas suivre le discours fallacieux des gouvernements et des chefs de l'État qui comparent les comptes d'un pays à celui d'un particulier. En effet l'État par sa fiscalité peut maîtriser ses recettes et l'impact de ces dépenses par les recettes. [...]
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