Défense, Léon Blum, Procès de Riom, régime nazi, Seconde Guerre mondiale, régime de Vichy, parti socialiste français
La Seconde Guerre mondiale a éclaté en 1939 et à partir de 1940, une partie de la France est occupée par le régime nazi. Léon Blum est alors arrêté par le régime de Vichy qui lui impute la défaite de la France et le poursuit pour haute trahison. Toutefois Blum se défendra tellement bien, tournant en ridicule le régime de Vichy, que les Allemands demanderont le report du procès et sa déportation en Allemagne. C'est donc à l'occasion de ce procès que Blum exposera ce discours sur la vision dont il a dirigé le parti socialiste français.
[...] Il y a une différence entre l'exercice du pouvoir et la conquête du pouvoir. Il estime que s'il est appelé à exercer le pouvoir en raison du déroulement des pratiques parlementaires, il acceptera l'idée d'entrer au gouvernement, et qu'il y travaillera de manière légale et loyale. C'est à dire qu'il ne s'agit pas de profiter de sa présence au gouvernement pour transformer l'exercice du pouvoir en conquête du pouvoir Blum accepte d'entrer au gouvernement, non pour changer le régime juridique de la propriété, mais pour tenter, dans le cadre de l'économie de marché et du capitalisme libéral, de pratiquer de vastes réformes sociales dont certaines (les nationalisations, par exemple) seraient un acheminement à la future société socialiste Léon Blum est réélu député en 1929 et régulièrement jusqu'en 1936. [...]
[...] Il y a donc une contradiction possible entre l'exercice du pouvoir au sein de la troisième République et la pensée révolutionnaire de la SFIO. Or, et il le dit lui même, fuir le pouvoir n'a été possible que pendant un temps. En effet il est arrivé un moment où malgré ses efforts la SFIO devait accéder au pouvoir. Cette nécessité est due au développement de la SFIO qui par son objectif englobait une grande partie de la population. Comme la SFIO pouvait répondre aux espérances de la société elle se devait de prendre le pouvoir. III. [...]
[...] Cela traduit la difficulté qu'on les socialistes quant-à leur relation avec le pouvoir. Léon Blum se détourne du pouvoir. Dans les années 1920 Il s'élève clairement contre la participation à un gouvernement radical. Et se dit partisan du soutien, sans participation. Jaurès quant-à lui va appuyer sur le fait que les socialistes doivent siéger au gouvernement. Lors d'un Congrès à la Haye, il est mis en minorité, donc il tourne sa veste. Il va plaider pour une réforme révolutionnaire, c'est à dire que c'est en accédant au pouvoir, que les socialistes pourront mettre en œuvre les réformes nécessaires à un changement de société. [...]
[...] Toutefois Blum se défendra tellement bien, tournant au ridicule le régime de Vichy, que les allemands demanderont le report du procès et sa déportation en Allemagne. C'est donc à l'occasion de ce procès que Blum exposera ce discours sur la vision dont il a dirigé le parti socialiste français. II. La contradiction entre la SFIO et l'exercice du pouvoir Lors des élections législatives, les socialistes obtiennent une cinquantaine de sièges. On voit que la question de la participation des socialistes au Parlement est réglée. La question qui importe c'est celle de l'entrée au gouvernement. [...]
[...] On propose un poste de ministre du commerce et de l'industrie à Alexandre Millerand qu'il va accepter, c'est un socialiste indépendant. Les autres socialistes réagissent défavorablement d'abord. Les guedistes reprochent à Millerand de participer et donc de cautionner le gouvernement bourgeois. Ils sont contre cette participation ministérielle car dans le même gouvernement siège le Général Gallifet qui a réprimé la Commune. Mais le refus de participer n'est pas unanime. Jaurès sera lui aussi sollicité. Il refusera car entre temps, la 2nde Internationale ouvrière, saisie du cas Millerand, décide que le rôle des socialistes s'arrête à la représentation. [...]
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