« L'admission des femmes à l'égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain » Cette citation de Stendhal traduit parfaitement la pensée de l'anglais John Stuart Mill né en 1806 philosophe et écrivain. C'était aussi un journaliste, qui ventait le libéralisme radical dans ses écrits. Au cours de sa vie, Mill, défendra le droit de vote pour les femmes, ce qui fit de lui l'un des précurseurs du féminisme.
Il écrira de nombreuses œuvres : « Système de logique inductive et déductive » en 1843, « Principes d'économie politique » en 1848, « Dictionnaire d'économie politique » en 1852, et enfin l'œuvre qui nous intéressera en l'espèce « De assujettissement des femmes » parut en 1869. L'objet de cette œuvre est énoncé au tout début dès les premières phrases du livre : « Je me propose, dans cet essai, d'expliquer aussi clairement que possible les raisons sur lesquelles repose une opinion que j'ai embrassée dès que mes premières convictions sur les questions sociales et politiques se sont formées, et qui, bien loin de s'affaiblir et de se modifier par la réflexion et l'expérience de la vie, n'en est devenue que plus forte.».
L'opinion qu'il défend dans son œuvre est l'égalité entre l'homme et la femme pour lui, cette inégalité représente « l'un des premiers obstacles qui s'opposent au progrès de l'humanité ».
Nous proposons ici une étude de « de l'assujettissement des femmes » en deux parties ; tout d'abord nous procèderons à une analyse complète de l'œuvre en la découpant en plusieurs parties permettant de voir la place de la femme dans divers milieux. Ensuite, nous tenterons de comprendre en quoi cette œuvre contribue dans son contexte historique à faire progresser la réflexion sur ce qu'est la pensée économique.
[...] De plus, en donnant la liberté aux femmes de pouvoir user de leur savoir faire, la société ne perdrait pas leurs capacités. L'opinion des femmes a exercé une influence remarquable sur les qualités de l'homme, Mill fait référence ici au courage et aux vertus militaires des hommes qui se présentent comme étant «l'apogée de l'influence des sentiments des femmes sur la culture morale de l'humanité» L'influence des femmes se voit cependant rejetée dans certains domaines comme la politique. Pour Mill régénération morale de l'humanité ne commencera réellement que lorsque la relation sociale la plus fondamentale sera mise sous la règle de l'égalité» Ainsi se concentre la pensée la plus importante de Mill qui repose sur la règle de l'égalité entre les deux sexes, ainsi le monde ne pourrait être que meilleur, à ne plus faire du sexe une raison d'incapacité politique et une marque de servitude. [...]
[...] Nous venons de voir que dans le contexte dans lequel de l'assujettissement des femmes a été écrit était relativement ancien par rapport à ce que défend John Stuart Mill. La femme au XIX ne dispose donc d'aucun droit car elle dépend entièrement de son mari ou de son père lorsqu'elle n'est pas encore mariée. Ainsi, la femme est sous tutelle en permanence. Ensuite concernant l'espérance dans la nouveauté, nous pouvons dire qu'elle se traduit par le fait que Mill donne de nouvelles idées concernant la place de la femme dans la société. [...]
[...] Au cours de sa vie, Mill, défendra le droit de vote pour les femmes, ce qui fit de lui l'un des précurseurs du féminisme. Il écrira de nombreuses œuvres : Système de logique inductive et déductive en 1843, Principes d'économie politique en 1848, Dictionnaire d'économie politique en 1852, et enfin l'œuvre qui nous intéressera en l'espèce De assujettissement des femmes parut en 1869. L'objet de cette œuvre est énoncé au tout début dès les premières phrases du livre : Je me propose, dans cet essai, d'expliquer aussi clairement que possible les raisons sur lesquelles repose une opinion que j'ai embrassée dès que mes premières convictions sur les questions sociales et politiques se sont formées, et qui, bien loin de s'affaiblir et de se modifier par la réflexion et l'expérience de la vie, n'en est devenue que plus forte.». [...]
[...] Autrement dit nous pouvons dire que le livre de Mill est une œuvre moderne car elle évoque des problèmes qui ont encore un sens pour nous aujourd'hui. En effet l'assujettissement de la femme à l'homme est un problème qui concerne encore beaucoup de pays, notamment au moyen Orient où la femme est encore soumise à l'homme. Dans les pays modernes comme la France l'égalité homme/femme fait également débat en ce qui concerne notamment l'accès des femmes à certaines professions. En effet même si les pays européens sont plus modernes cette théorie de la supériorité de l'homme face à la femme reste très présente. [...]
[...] Il s'agit d'une contradiction des principes du monde moderne. Ainsi sur la question qui porte sur la suppression des incapacités des femmes et sur la reconnaissance de leur égalité en rapport à celle reconnue aux hommes, Mill constate qu'«il y a beaucoup de personnes pour qui il ne suffit pas que l'inégalité n'ait aucune raison juste et légitime elles veulent qu'on leur dise quel avantage on obtiendra en l'abolissant».Pour lui, en abolissant cette inégalité, on entretient une relation régie par la justice et non par l'injustice. [...]
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