Le Liban, longtemps considéré comme la Suisse du moyen orient, grâce à son bon développement économique, est le théâtre d'importants conflits, particulièrement depuis 1975 : en interne, une grave crise du pouvoir sévit entre les ressortissants des différentes confessions si bien qu'on ne sait pas vraiment qui gouverne le Liban.
En externe, le pays va d'occupation syrienne en invasion israélienne et présence d'une force d'interposition. Le Liban est un pays ou cohabitent tant bien que mal un grand nombre de confessions qui s'y sont réfugiés au cours de l'histoire et pour certaines qui revendiquent le pouvoir aujourd'hui, ce qui débouche sur le conflit interne actuel. Le multi confessionnalisme est il viable au Liban ?
Dans la crise du pouvoir au Liban, chaque belligérant milite pour sa confession, le Hezbollah se bat pour l'islam chiite, les fedayins pour la mémoire du chrétien Gemayel … ces groupes confessionnels ont leur allies et leurs ennemis parmi les voisins du Liban. Prenons pour exemple la récente attaque israélienne du Liban (2006), elle fait suite a plusieurs tirs de roquettes Katusha lancées par le Hezbollah, qui a de surcroît kidnappé deux soldats israéliens, en territoire israélien.
Par conséquent quand l'armée israélienne envahit le Liban sa cible n'est pas le Liban dans son ensemble, mais le Hezbollah cependant, le Liban dans son ensemble subit l'attaque. Tout le drame de l'histoire contemporaine du Liban est la : le pays subit dans son ensemble des pressions, invasions et conflits qui ne visent qu'une des milices confessionnelles.
Alors que les chrétiens du Liban voient leur pouvoir de plus en plus contesté par les musulmans, des phalangistes (chrétiens maronites) massacrent des Palestiniens et des Libanais le 13 avril 1975 ce qui déclenche la guerre civile. La guerre civile qui déchire le pays de 1975 à 1989 éclate comme une conséquence collatérale du conflit israélo-palestinien. L'arrivée massive de réfugiés palestiniens au Sud Liban bouleverse progressivement la donne démographique et l'équilibre des communautés dans le pays. Chrétiens, Druzes et Palestiniens s'organisent en milices rivales et s'affrontent pour assurer leur hégémonie sur le Liban.
[...] 16: début de manifestations quotidiennes de l'opposition contre la présence syrienne. 23: plus de deux cents personnalités syriennes appellent, dans une lettre ouverte, le président Bachar al-Assad à retirer l'armée syrienne du Liban. 24: les gouvernements libanais et syrien annoncent un redéploiement des troupes syriennes vers la plaine de la Békaa (est). 28: le gouvernement d'Omar décembre démissionne. Mars à l'appel des partis chiites Hezbollah et Amal, près de personnes manifestent à Beyrouth en faveur de la Syrie et contre l'ingérence de Washington et Paris. [...]
[...] En effet depuis quelques jours le Liban vit une crise politique opposant la majorité parlementaire anti syrienne aux alliés de Damas (les partis chiites Amal et le Hezbollah) soutenus par le président Emile Lahoud. Cinq ministres chiites (du Hezbollah et d'Amal) ont démissionné en avançant l'échec des consultations sur la formation d'un gouvernement d'union nationale. Le Hezbollah souhaite accroître son influence avec une minorité de blocage c'est-à-dire le tiers du cabinet composé de 24 sièges. Et lundi 13 novembre un sixième ministre Yacoub Sarraf, (chrétien proche du président prosyrien Emile Lahoud) a présenté sa démission. [...]
[...] Avril 1979: le commandant Haddad proclame l'indépendance des zones chrétiennes du Sud Liban et donne à sa milice le nom d'Armée du Liban Sud (ALS). Juin 1981: affrontements entre Israéliens et Palestiniens au Sud Liban. Les forces israéliennes bombardent Beyrouth. Juin 1982: les Israéliens envahissent à nouveau le Liban et assiègent Beyrouth (opération «Paix en Galilée») septembre 1982: élu moins d'un mois auparavant, le président Béchir Gemayel est assassiné à Beyrouth. Son frère Amine lui succédera le 21. Les Israéliens entrent à Beyrouth Ouest. [...]
[...] Le président Hafez el-Assad autorise l'entrée de troupes et de blindés au Liban, en 1976. Grâce à l'intervention militaire et diplomatique des puissances régionales arabes, le président libanais et le chef de l'OLP sont convoqués à Riyad cette même année. Ils sont invités par l'Arabie saoudite et l'Égypte à reconnaître la légitimité de la présence des troupes syriennes au Liban, et l'officialisent par la mise en place de la Force arabe de dissuasion (FAD). Cette présence militaire souffle sur les braises et enferme les Libanais dans des luttes internes. [...]
[...] Les contingents militaires américains, britanniques et italiens de la Force multinationale quittent le Liban. Mars 1984: premier d'une longue série d'enlèvements d'otages occidentaux. La France annonce le retrait de son contingent de la FINUL. Le Conseil des ministres libanais décide l'abrogation du traité de paix de mai 1983. Mai 1984: formation d'un gouvernement d'union nationale dirigé par Rachid décembre Janvier 1985: annonce du retrait des forces israéliennes du Liban. Mars 1985: un attentat à la voiture piégée dans un quartier chiite de Beyrouth fait 75 morts. [...]
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