Diverses zones géographiques stratégiques sont touchées par des vagues d'attaques terroristes frappant au cœur l'activité économique de nombreux pays. Cette forme d'actions n'a eu de cesse de se développer ces dernières années, devenant même l'arme principale des organisations terroristes. En effet, au vu des conséquences désastreuses des attentats sur le système économique, les groupes terroristes ont privilégié les actions terroristes de grande ampleur visant à déstabiliser l'ensemble de l'économie mondiale. Profitant de ce qui fait les forces mais, finalement aussi les faiblesses de la mondialisation, les organisations terroristes tendent à utiliser la mondialisation pour mettre en place des actions toujours plus symboliques et meurtrières. Ces organisations escomptent par là même déséquilibrer l'organisation économique mondiale. En effet, après de tels actes comme ceux qu'a connût New York en 2001, la croissance économique mondiale est systématiquement ralentie. Cependant, c'est avant tout, la régulation des flux mondiaux qui est perturbée. Les échanges de marchandises, les flux financiers, les investissements à l'étranger souffrent sévèrement du climat des affaires conséquent au développement du terrorisme.
[...] Or le terrorisme met à mal ce cadre de confiance et de stabilité. Les flux de personnes et notamment de touristes sont souvent les premiers touchés par un attentat, mais les échanges de marchandises en font également les frais. Ainsi un rapport de l'OCDE et de la CEMTC (Conférence européenne des Ministres des Transports) montre la vulnérabilité de l'acheminement des conteneurs face au terrorisme. Et pourtant ce mode de transport concerne plus de du volume de marchandises échangées dans le monde, qui se traduisent par plus de 250 millions de mouvements de conteneurs chaque année. [...]
[...] Ainsi, les craintes, les incertitudes quant à la crise potentielle des institutions nationales touchées risquent-elles de contaminer l'ensemble de l'économie par la voie du marché financier et de ce fait, réduire les capacités d'échanges d'un pays et surtout l'attrait des investisseurs pour ces marchés. Il y a en effet à la suite d'actes terroristes des risques d'overshooting, c'est-à-dire de sur-réactions. Par exemple, à la suite d'attentats, les autorités peuvent être en mesure de limiter les impacts économiques de tels actes mais par le fait de la libéralisation financière, l'incertitude peut atteindre tous les domaines de l'économie et ainsi limiter le commerce extérieur. [...]
[...] Il cherche moins à détruire qu'à déstabiliser. Et nous l'avons vu, un monde instable est moins propice à la création d'échanges internationaux. Ainsi, dans le numéro du mois de novembre 2005 de la Vie économique Bruno Frey, Simon Lüchinger et Alois Stuzer estiment qu'en cas de doublement du nombre d'attaques terroristes, le volume des échanges entre deux pays baisse de ; ce qui dans un contexte de plus en plus mondialisé est très conséquent et d'autant plus néfaste à l'économie mondiale. [...]
[...] Les impacts des actes terroristes sur le commerce international Introduction Diverses zones géographiques stratégiques sont touchées par des vagues d'attaques terroristes frappant au cœur l'activité économique de nombreux pays. Cette forme d'actions n'a eu de cesse de se développer ces dernières années, devenant même l'arme principale des organisations terroristes. En effet, au vu des conséquences désastreuses des attentats sur le système économique, les groupes terroristes ont privilégié les actions terroristes de grande ampleur visant à déstabiliser l'ensemble de l'économie mondiale. [...]
[...] L'interdépendance entre les échanges commerciaux internationaux et les IDE est stimulée par l'hégémonie de l'entreprise multinationale. Face à une entreprise multinationale à stratégie d'expansion verticale, les IDE et le commerce international sont complémentaires. Ces entreprises exportent des composants à leurs filières et réexportent sur leur marché national les produits fabriqués à l'étranger. Les IDE sont donc un enjeu important du commerce captif. En outre, cela ralentit le transfert de connaissances technologiques ce qui n'est pas favorable à la croissance de l'appareil de production nécessaire au développement des échanges extérieurs. [...]
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