Les Etats-Unis et le monde depuis les « 14 points » de Wilson (1918)

Résumé du document

Les Etats-Unis deviennent la première puissance économique mondiale dès la fin du 19ème siècle (dans les années 1890) et sont les acteurs majeurs de la seconde révolution industrielle mais participent alors peu aux « affaires du monde » (« puissance en retrait »).

Ils entrent en guerre tardivement au cours du premier conflit mondial, en avril 1917, aux côtés de l'Entente. Leur intervention est décisive dans la victoire de l'Entente en 1918, mais dès 1920, ils se replient sur eux-mêmes et refusent d'assumer le rôle de puissance internationale.

Aujourd'hui, les Etats-Unis sont une puissance globale, une puissance complète.
Ils sont les seuls à disposer de tous les attributs de la puissance : la puissance et l'influence économique, la puissance militaire et géostratégique, la puissance diplomatique et politique, le rayonnement culturel.

Extraits

[...] La chute des régimes communistes en Europe de l'Est (1989-1990), la réunification de l'Allemagne (1990) et l'éclatement de l'URSS (1991) laissent les États-Unis sans rivaux victoire stratégique, diplomatique et économique. Les réformes entreprises par Gorbatchev sont destinées à revitaliser, redynamiser le régime communiste, mais elles échouent. Modèle soviétique Eclatement de l'URSSModèle soviétique Gorbatchev démission 25 décembre 1991 — La démocratie progresse en Amérique latine, en Asie du Sud-est ou en Afrique australe dans les années 1990. Mais les États-Unis continuent à soutenir des régimes non démocratiques en fonction de leurs intérêts, comme au Moyen-Orient (monarchies pétrolières de la péninsule Arabique). Mac Do bien integre dans le paysage. [...]

[...] Les États-Unis sont la seule puissance à posséder tous les attributs du « hard Power » et du « soft-Power ». Les États-Unis, hyperpuissance : En 1991, après l'effondrement de l'Union soviétique, les États-Unis sont une puissance sans rivale. Les États-Unis veulent jouer un rôle majeur (à leur profit) dans le Nouvel Ordre mondial. * À la fin de la guerre froide, les États-Unis s'affirment comme la puissance destinée à jouer un rôle majeur dans le Nouvel Ordre mondial théorisé par le président républicain George Bush (1989-1992). [...]

[...] Guerre froide discours TrumanGuerre froide Europe 1947 L'expansionnisme soviétique en Europe . la doctrine du « containment (1947). * La doctrine Truman ou doctrine du containment : Le 12 mars 1947, le président Truman prononce un discours devant le Congrès des États-Unis qui présente la nouvelle politique étrangère américaine. Il annonce l'engagement des États-Unis envers « les peuples libres qui résistent aux tentatives d'asservissement par des minorités armées ou des pressions extérieures ». Il vise directement l'Union soviétique dont il dénonce l'expansionnisme en Europe. annonce d'une politique interventionniste d'endiguement du communisme. [...]

[...] Depuis 1991, une hyperpuissance dans un monde multipolaire Confrontée à de multiples défis. A. Une hyperpuissance qui tente d'imposer un Nouvel Ordre mondial. Hubert Védrine, ministre français des Affaires étrangères de 1997 à 2002 qualifie les États-Unis de la décennie 1990 d'« hyperpuissance » : « J'estime que depuis 1992, le terme de “superpuissance” ne suffit plus pour décrire les États — Unis. Terme trop connoté “Guerre froide”, et trop exclusivement militaire, alors que la suprématie américaine d'aujourd'hui s'exerce aussi bien sur l'économie, la monnaie, la technologie, les domaines militaires que sur les modes de vie, la langue et les produits culturels de masse. [...]

[...] Etats-Unis depuis 1918 caricature contre SDN En 1920, le Sénat américain, républicain, refuse de ratifier les traités de paix et rejette l'adhésion des États-Unis à la Société des Nations. Les États-Unis se désengagent, refusent d'assumer leurs responsabilités internationales et se placent en dehors du système qu'ils ont contribué à créer. L'échec du Wilsonisme est sanctionné par la défaite des républicains aux élections présidentielles et l'élection triomphale du Républicain Harding qui a fondé sa campagne sur le slogan isolationniste « America First ». [...]