Ce document est une note de synthèse sur la position du Brésil dans le monde.
Son plan est le suivant :
I. Etat de la question
II. Contexte socio-économique et politique du pays
III. Eléments justificatifs de la position proposée
[...] La dernière position est plus technique, elle provient du constat que le fonctionnement des Nations Unies manque d'efficacité, car nous ne savons pas qui propose quoi et quels points peuvent amener à un accord. Un fonctionnement transparent permettra à tous de mieux connaitre le fond des débats. Nous pouvons espérer que le Brésil soit perçu par des pays tiers comme un acteur majeur de la diplomatie onusienne, et nous attirer ainsi leur sympathie pour appuyer nos propositions et, là encore, renforcer notre place dans le monde. [...]
[...] Contexte socio-économique et politique du pays Contexte économique : Le PIB brésilien représente aujourd'hui plus de 2000 milliards de dollars (8ème mondial), et l'économie brésilienne a connu une croissance de en 2017, après il est vrai une crise économique lourdement ressentie et des années de récession qui ont - encore - fait augmenter les inégalités. L'économie est relativement diversifiée : son large territoire et le climat dont il bénéficie en font un grand producteur de mais, de coton, de riz et de manioc, ainsi que de canne à sucre permettant la production d'éthanol (biocarburant). Le Brésil possède également plusieurs mines (houille . ) et surtout des gisements pétroliers. Le pays est une puissance aéronautique (Embraer), papetière (de par ses ressources forestières). [...]
[...] Plusieurs raisons existent à cela. D'abord, le système onusien repose sur le droit de véto de 5 membres permanents du Conseil de Sécurité, qui correspondent aux 5 principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Leurs intérêts étant divergents, ils utilisent en général ce droit de véto en fonction de ce qui va les arranger, et non de la bonne cohésion des nations : il suffit donc de l'opposition (fréquente) d'un membre permanent pour qu'aucune résolution ne puisse sortir d'une réunion des Nations Unies. [...]
[...] mais aussi que nous soyons mieux entendus dans la résolution des crises actuelles dans la région (crise vénézuélienne et son afflux de migrants . Il est important également pour nous de défendre une meilleure position pour l'Afrique et pour les pays plus modestes et peu représentés, tant parce que cette idée de meilleure justice appuie la position évoquée plus haut, mais aussi parce que nous obtiendrons ainsi le soutien de ces pays pour celle-ci ; à terme, cela peut permettre de faciliter des investissements brésiliens dans des régions stratégiques comme l'Afrique et l'Asie. [...]
[...] Il est difficile dans ces conditions de défendre l'intérêt de tous et de réaliser un travail efficace. La réforme des institutions elle-même semble difficile : les pays avantagés (membres permanents) préfèrent conserver leurs positions ; les pays qui pourraient prétendre à un pouvoir renforcé (obtention d'un siège supplémentaire au Conseil de Sécurité) vont davantage défendre leur accession au « club » que suggérer de remettre le système à plat ; les « petits pays » ne sont donc que peu écoutés. [...]
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