Cette synthèse, complète et entièrement rédigée, forme une composition cohérente et ordonnée dans laquelle nous rédigeons les points essentiels que nous avons dégagé de la conférence intitulée « Les grandes étapes de l'ère pétrolière du milieu du XIXème siècle à nos jours », donnée par Jehan-Eric Blumereau. Les idées s'enchaînent selon les étapes du développement de la problématique en distinguant l'essentiel du superflu. Nous utilisons des termes logiques pour toujours montrer la relation entre les arguments. Les propos du conférencier sont reformulés ou cités entre guillemets si reproduits exactement. Nous terminons en proposant une première conclusion objective, puis une conclusion personnelle, en proposant éventuellement une perspective de développement à la conférence.
[...] Les années qui suivent la guerre sont aussi celles de la création de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole. Celle-ci, dont la vocation est de mieux définir les prix du pétrole de manière concertée - avec les conséquences que l'on connaît - illustre une évolution de la gestion du domaine pétrolier entre structures privées et états, puis la progressive prise de contrôle pleine des seconds. Enfin, le conférencier revient sur la période contemporaine, constatant à quel point celle-ci est marquée par les instabilités politiques et économiques mondiales : l'augmentation de la demande chinoise va faire monter les coûts, quand la nécessité quelques mois après de s'adapter à la crise économique va les faire chuter ; plus généralement, les facteurs de l'offre et de la demande sont à l'origine de prix de plus en plus instables et d'une viabilité de l'industrie de plus en plus incertaine. [...]
[...] Ce qui, conclut le conférencier, devrait nous conduire à un travail de coopération plus marquée entre états et compagnies pour faire face à ce contexte toujours plus difficile, tant techniquement que de par les aléas politiques et économiques qui accompagnent les conditions d'extraction et de vente du pétrole, notamment au Moyen Orient. Cette conférence paraît particulièrement d'actualité : il suffit de constater notre intérêt permanent pour le prix du pétrole pour constater notre dépendance, tant au niveau industriel que des particuliers, pour les énergies. Le passé expliqué, il semblerait à notre sens pertinent, cependant, de réfléchir de plus en plus aux alternatives à celui-ci : gaz, comme suggéré par le conférencier, mais aussi énergies renouvelables . quitte à repenser notre modèle de société. [...]
[...] La Première Guerre mondiale change la donne : d'abord, parce que pour la première fois, le contrôle de l'industrie pétrolière a été déterminant dans la victoire alliée ; d'où un nouvel intérêt pour le Moyen Orient, étatique par les partages territoriaux, privés par l'accord d'Achnacarry entre les compagnies pétrolières. Les états marquent désormais leur intérêt. La Seconde Guerre mondiale rabat de nouveau les cartes par son déroulement comme ses conséquences. Parce que le pétrole doit encore être au service de l'engagement militaire sur tous les fronts, avec des industries plus perfectionnées qu'en 1914. Mais aussi car la fin de la guerre va amener à l'émancipation des nations du Moyen Orient. [...]
[...] Celui-ci brosse deux siècles d'évolutions, par une approche chronologique séparant l'ère pétrolière en différentes périodes, afin d'illustrer les évolutions des enjeux pétroliers dans les relations internationales. Les origines de l'industrie pétrolière sont à chercher aux Etats-Unis, dans la seconde moitié du XIXème siècle. L'exploitation du pétrole se fait d'abord par le biais de concessions ; puis Rockefeller va utiliser la compagnie Standard Oil pour dominer le marché, avant que sa stratégie ne rencontre des difficultés ; il s'agit alors d'industries privées. [...]
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