géopolitique, immigration méditérranéenne, Libye, UE Union Européenne, colonisation libyenne, indépendance, traité de Lausanne, Constitution libyenne de 1951, islam sunnite, Kadhafi, panarabisme, ressources pétrolières, monarchie libyenne, coup d'État du 31 août 1969, Nasser, USA Union Socialiste Arabe, conflit tchadien, terrorisme, Al-Qaïda, Conseil de sécurité de l'ONU, CNT Conseil National de Transition, guerre civile, CGN Congrès Général National, EI État Islamique, GUN Gouvernement d'Union Nationale, ANL Armée Nationale Libyenne, salafisme, opération Enfer des Sables, Daech, dark web, trafic d'armes, trafic de drogue, trafic de migrants, OIM Organisation Internationale pour les Migrations, esclavagisme
Ce document contient une introduction détaillée pour un mémoire traitant de la stratégie adoptée par l'UE face au phénomène de l'immigration actuelle en Libye, ainsi qu'une ébauche de plan.
[...] En janvier 2019, la division et donc l'affaiblissement du camp du GNA est apparue au grand jour lorsque, trois des quatre vices Premiers ministres de ce gouvernement, dans une déclaration commune, ont publiquement critiqué l'exercice solitaire du pouvoir du chef de gouvernement al-Sarraj. Cela a souligné le manque d'appui internes à la Libye du Président du Conseil ; et les divisions du camp de Tripoli. Les négociations entre Tripoli et Tobrouk n'aboutissant pas, en avril 2019, Khalifa Haftar a tenté de profiter de ces divisions et de prendre le contrôle de Tripoli avec l'ANL. [...]
[...] Le premier et principal objectif du régime consiste à redonner à la nation arabe, en la réunifiant, les moyens d'effacer toutes les traces persistantes de la domination occidentale dans le monde arabe. Il s'agit là, dans la vision de Kadhafi, non seulement des traces de la colonisation, mais également de l'existence de l'Etat juif Israël soutenu par les Etats occidentaux. La personnalité même de Kadhafi marque ce système politique. Il s'agit d'un mégalomane qui ambitionne de réaliser l'union du monde arabe. [...]
[...] Ainsi, le 11 septembre 2016, l'ANL s'est emparée des principaux terminaux pétroliers du pays, sources de revenus économiques fondamentaux pour le GNA. Des négociations sous l'égide de l'ONU sont organisées mais peinent à aboutir. La communauté internationale est d'ailleurs divisée. Elle reconnaît à la fois le Parlement de Tobrouk et GNA. Le GNA d'al-Sarraj est soutenu par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Italie (qui ont appuyé Misrata et Aube de la Libye contre Daech). Le général Haftar et l'ANL sont soutenus par la France, la Russie, l'Egypte et les Émirats arabes unis. [...]
[...] Cette division politique fait planer la possibilité d'une partition du territoire entre la Cyrénaïque et la Tripolitaine. De surcroît, les affrontements armés sur le territoire se produisent : par exemple, en mai 2017, dans le Fezzan, l'ANL et la milice de Misrata (rebaptisée « Troisième force ») se sont violemment affronté. Ces deux gouvernements concurrents et opposés, la division de la communauté internationale, et plus généralement l'existence de milices et camps nombreux, éclatés, aux alliances complexes, font l'instabilité politique de l'Etat libyen, foyer d'une situation sécuritaire dangereuse. [...]
[...] Les facteurs d'émergence du système En 1951, la Libye est un allié du Royaume-Uni et des Etats-Unis, qui disposent des bases militaires dans le pays. Les Anglais ont favorisé l'obtention du pouvoir par Muhammad Idriss, proclamé roi en 1950. En 1956, des gisements pétroliers sont découverts sur le territoire par la société Libyan American Oil. Ce très jeune Etat, pauvre jusque-là, connaît alors une très brusque prospérité grâce à la manne pétrolière. La société traditionnelle est bouleversée. En 1965, la Libye est le premier pays producteur de pétrole d'Afrique. La monarchie peine cependant à créer une véritable unité nationale. [...]
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