Avec les attentats du 11 septembre 2001 perpétrés contre les tours jumelles du World Trade Center et le Pentagone, une page de l'histoire mondiale vient d'être tournée et le monde se trouva projeté dans une nouvelle ère, celle du terrorisme international. Selon les médias américains, l'histoire est désormais divisée suivant un avant- et un après-11 septembre. Les Etats-Unis ne tardent pas à riposter. L'opération Liberté Immuable est lancée dès le 7 octobre 2001. Bien que cet acte terroriste ait été décrit comme sans précédent, il est tout de même raisonnable d'inscrire cet événement singulier dans un contexte historique précis, à savoir les événements de 1979. Deux événements importants permettent de mieux comprendre l'action des Etats-Unis en réponse aux attentats : la prise en otage de l'ambassade américaine à Téhéran et l'invasion soviétique de l'Afghanistan. A un peu plus d'un mois d'intervalle, ces deux événements vont bouleverser l'ordre mondial et le mettre en péril.
La prise en otage marque le début de la révolution islamique iranienne. A cette occasion, des étudiants prennent l'ambassade des Etats-Unis et son personnel en otage. Cela durera 444 jours. Au travers de cela, l'Iran signifie très nettement son opposition aux Etats-Unis. Cette relation conflictuelle irano-américaine prévaut toujours à l'heure actuelle mais il est important de préciser que cela ne fut pas toujours le cas. En 1973, à l'occasion d'un entretien avec un journaliste, le Chah d'Iran déclarait volontiers que « l'Europe Occidentale, les Etats-Unis et le Japon considèrent le Golfe comme faisant partie intégrante de leur sécurité. C'est pourquoi nous le faisons pour eux…. La doctrine Nixon dit que les Etats-Unis aideront ceux qui s'aident eux-mêmes. C'est ce que nous faisons ». De son côté, le président Carter affirmait que le Chah exprimait les mêmes convictions que l'Amérique sur la question des droits de l'homme. Les relations établies entre les deux pays étaient bonnes. A titre d'exemple, plus de 45 000 conseillers américains travaillaient en Iran avant la révolution iranienne. Les ventes d'armes en provenance des Etats-Unis et à destination du régime iranien s'accomplissaient sous des hospices plus que favorables. En effet, la crise pétrolière de 1973-1974 a quadruplé les revenus pétroliers de l'Iran : « A partir de cette date, le budget militaire iranien est monté de près de 50% et ses commandes d'armement ont dépassé l'ensemble de celles des pays arabes dans la même période ». Même après le vendredi noir qui a vu la répression par la violence d'un soulèvement populaire à Téhéran, les Etats-Unis se montraient encore disposés à approuver la vente à l'Iran « de 31 chasseurs F-4 E supplémentaires, 1 000 missiles Shirke, d'une valeur totale de 455,4 millions de dollars. La livraison était prévue pour mai 1980 ».
Si dans les années 1970, les Etats-Unis cherchent à entretenir avec l'Iran une relation de coopération, c'est essentiellement dû à la dimension stratégique de ce dernier.
[...] A cette occasion, des étudiants prennent l'ambassade des Etats-Unis et son personnel en otage. Cela durera 444 jours. Au travers de cela, l'Iran signifie très nettement son opposition aux Etats-Unis. Cette relation conflictuelle irano-américaine prévaut toujours à l'heure actuelle mais il est important de préciser que cela ne fut pas toujours le cas. En 1973, à l'occasion d'un entretien avec un journaliste, le Chah d'Iran déclarait volontiers que l'Europe Occidentale, les Etats-Unis et le Japon considèrent le Golfe comme faisant partie intégrante de leur sécurité. [...]
[...] A partir de 1999 jusqu'à aujourd'hui, les affaires reprennent mais de façon plus modérée et davantage basée sur des investissements réalistes. Les attentats du 11 septembre changent radicalement la vision de la Caspienne. Le monde vient d'entrer dans une nouvelle ère, selon l'administration de George W. Bush et l'Amérique découvre sa dépendance énergétique par rapport au Moyen-Orient. A partir de ce moment, les réserves saoudiennes apparaissent comme une source potentielle de conflit tandis que les réserves russe et caspienne semblent plus propices au commerce pétrolier. [...]
[...] Les choses prirent cependant une tournure autre avec les attentats du 11 septembre. L'Amérique blessée décide de lancer une vaste campagne de lutte contre le terrorisme international et Rumsfeld devient alors l'homme tout indiqué pour ce genre de mission. Ce dernier ne considère le recours à la négociation qu'avec un certain scepticisme, préférant à cela un recours musclé à la force. Formée à l'école Scowcroft-James Baker-Bush senior et conseiller principal de George W. Bush, Condoleeza Rice est la première femme à être nommée à la tête du Conseil de la Sécurité national. [...]
[...] Ces deux visions sont complémentaires à une vision objective de l'efficacité de la guerre en Afghanistan suite aux attentats du 11 septembre 2001. Un dernier chapitre sera, enfin, consacré à ce qui pourrait être une meilleure gestion politique et stratégique pour la stabilité de l'ordre mondial. Chapitre VI Les résultats de la politique américaine Les avancées de la politique américaine, bien qu'elles soient multiples, ne peuvent masquer entièrement la réalité. Bien que la guerre contre le terrorisme dirigée par les Etats-Unis contre l'Afghanistan ait démontré une certaine efficacité dans la résolution de certains problèmes au sein de la nation afghane, il n'en demeure pas moins des écarts entre ce qui était prévu et ce qui s'est finalement réalisé. [...]
[...] Pis, la façade démocratique que cherche à se donner cette Loya jirga cache une réalité plus sombre : la réémergence du fondamentalisme. Leur place dans le gouvernement Karzaï favorise la manipulation de la Loya jirga. Ce Grand Conseil rassemblant différents représentants de la population et chargé de débattre des questions clés de l'avenir politique du pays se retrouve manipulé par les djihadistes. Les Etats-Unis sont les principaux donateurs pour la reconstruction de l'Afghanistan. Cette place prépondérante leur confère un certain ascendant sur l'évolution de la situation dans le pays. [...]
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