« Toute la terre habitable a été de nos jours reconnue, relevée, partagée entre des nations. L'ère des terrains vagues, des territoires libres, des lieux qui ne sont à personne, donc l'ère de libre expansion, est close. Plus de roc qui ne porte un drapeau ; plus de vides sur la carte ; plus de région hors des douanes et hors des lois ; plus une tribu dont les affaires n'engendrent quelque dossier et ne dépendent, par les maléfices de l'écriture, de divers humanistes lointains dans leurs bureaux. Le temps du monde fini commence. »
Ce texte célèbre de Paul Valéry, extrait de Regards sur le monde actuel, (1931) constitue bien la une première tentative pour cerner la mondialisation.
La mondialisation, c'est aussi la constitution de la Terre entière en un espace commercial unique. Le terme mondialisation désigne le développement de liens d'interdépendance entre hommes, activités humaines et systèmes politiques à l'échelle de la planète. Ce phénomène touche la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propre à chacun.
Elle représente donc le fait que les marchés nationaux de biens, services, capitaux et la production sont liés entre eux : il y a interdépendance entre les marchés nationaux.
Tout comme la mondialisation, la régionalisation constitue l'un des traits clés du tournant du siècle : il y a bien multiplication des constructions régionales en Europe, en Amérique, en Asie ; mais, derrière ce mouvement général, la diversité reste très grande, chaque processus de régionalisation étant façonné par des caractères de l'histoire, les conflits de la région concernée. Les organisations régionales représentent la création d'un lieu d'échange réunissant certains pays autour d'un accord économiques ou politiques, comme par exemple l'ALENA, UE, MERCOSUR.
[...] Le champ d'application s'élargit au fil du temps avec leur pouvoir et leur influence. En matière de développement, il subsiste de nombreuses inégalités non seulement entre pays développés et non développés, mais entre pays membres de mêmes organisations régionales (ils sont plus ou moins victimes de délocalisations, leurs facteurs de productions sont plus ou moins compétitifs Dans le cadre du développement durable, ces organisations régionales à favoriser la croissance durable de leurs pays membres, cependant chacun ayant des intérêts divergents, il est très difficile de parvenir à un accord unanime. [...]
[...] Les modèles gravitationnels peuvent également considérer la communauté linguistique ou culturelle. Le modèle est mieux spécifié lorsqu'il prend en compte d'autres éléments, comme par exemple l'appartenance à un bloc régional. Une équation type, testable économétriquement, est notamment celle donnée par Jeffrey Frankel et Shang-Jin. Pour Krugman, une zone naturelle se définit comme une zone à l'intérieur de laquelle, en l'absence de barrières aux échanges et d'accords de préférence, les échanges seraient plus intenses qu'avec le reste du monde. Dans ce cas les zones de préférence unies par des accords officiels recouvrent des zones d'intégration naturelles et les effets de détournement sont par définition réduits.Les accords non naturels lieraient des pays disséminés à l'instar de l'ancien Commonwealth britannique et représenteraient des zones super naturelles Amélioration du bien-être par les effets de détournement en concurrence imparfaite Les effets de détournement sont en général considérés dans un monde parfaitement fluide, concurrentiel et donc sans rentes monopolistiques et sans coûts de transport. [...]
[...] En outre, la viabilité d'une union monétaire porte également sur la réalisation ex post de ces critères. Ainsi en Europe la monnaie unique semble agir comme un réducteur de chocs : dans la mesure où les pays de l'euro land réalisent la majorité de leurs échanges commerciaux ente eux, l'économie de la zone sera moins ouverte à l'extérieur que ne l'était chaque pays pris individuellement. Par conséquent, la zone est plus abritée des chocs externes qu'elle ne l'était auparavant. Elle sera donc moins sensible à l'évolution des taux de change dont l'évolution chaotique est elle-même une source de chocs. [...]
[...] L'accord franco-anglais de 1860, qui n'était porteur d'aucun projet d'intégration politique, marque ainsi, pour la plupart des analystes, une date phare de l'ouverture commerciale au XIXe siècle. Aujourd'hui, l'ALENA apparaît comme une intégration minimaliste assez proche, dans son esprit, des accords bilatéraux du XIXe siècle ; il précède le multilatéralisme, incarné par l'Organisation mondiale du commerce, plutôt qu'il ne le contourne. Si le MERCOSUR ne vise, pas plus que l'ALENA, à la constitution d'une union politique, il cherche néanmoins à faire émerger une force politique susceptible d'équilibrer l'influence des États-Unis. [...]
[...] Ainsi, de nombreuses questions se posent, questions auxquelles les organisations régionales devront répondre lors des prochains cycles de négociations à travers les états qui les représentent. Il leur faudra ainsi définir au sein des négociations : - les besoins des générations futures - une meilleure gestion des ressources non renouvelables o utilisation abusive de la voiture o gaspillage de l'eau et de l'énergie o production de déchets - les modèles de croissance sont-ils adaptés ? - l'implication des régions du Sud dans le processus d'innovation technologique, il faut réduire le fossé - la résolution des problèmes liés au changement climatique, application des accords de Kyoto - l'impact en termes d'équilibre mondial et de législation (éthique, commerce, concurrence ) Cette mise en œuvre se faisant plus généralement sous la forme d'accords multilatéraux nécessitera une majorité voire même une unanimité des états signataire afin d'être réalisée ce qui rend d'autant plus ardue la tache à accomplir (exemple le refus des Etats-Unis lors des accords de Kyoto d'y participer, leurs intérêts divergeaient et ils préféraient préserver leur industrie à défaut de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre) Les objectifs La définition classique du développement durable provient du Rapport Brundtland : Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. [...]
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