Ce document est un mémoire complet et entièrement rédigé qui répond à la problématique : A travers à la fois une étude générale et l'analyse des cas de l'Ethiopie et de la Tanzanie, en quoi les relations économiques sino-africaines, si elles apparaissent comme une formidable opportunité pour accélérer l'intégration économique et le développement du continent africain autant qu'un marché en pleine expansion pour la Chine, comportent-elles certains risques pour le continent africain remettant en question leur réel équilibre ?
Pour se faire, nous appuierons notre raisonnement en trois temps. Dans un premier temps, nous reviendrons sur les contextes nationaux et attentes respectifs de la Chine et de l'Afrique, Ethiopie et Tanzanie en tête, pour mieux identifier le caractère opportuniste réciproque d'un renforcement des relations notamment économiques entre les parties. Dans un premier temps, nous montrerons comment cette relation sino-africaine s'exerce, tant sur le plan économique que, dans une moindre mesure, politique, et quels apports il a déjà occasionné ; il nous sera nécessaire aussi d'évoquer le cas particulièrement sensible de l'aide au développement. Enfin, nous reviendrons sur les limites de la relation sino-africaine et sur les risques en particulier que celle-ci fait courir à la partie qui reste incontestablement la plus vulnérable des deux : une Afrique qui deviendrait par trop dépendante de la puissance chinoise.
[...] Les conséquences se caractérisent par un état relativement inefficace et en général très réticent à tout changement, repoussant des initiatives de développement réelles aux calendes grecques. Alors, justement, la Chine ne s'accommoderait-elle pas de situation ? C'est effectivement tout un art que de savoir à quel moment glisser un pot de vin à un officiel ou négocier des clauses officieuses de soutien mutuel, mais l'on peut supposer que la Chine, qui d'ailleurs fonctionne dans un système sans alternance possible depuis des dizaines d'années, juge les affaires plus faciles à réaliser dans ce cadre-là. [...]
[...] Rappelons que l'Afrique vit une explosion démographique, dans ses pays les moins avancés comme dans des pays plus dynamiques comme l'Ethiopie, du fait de l'amélioration de la lutte contre les maladies et la mortalité infantile. Une nouvelle génération, davantage éduquée que la précédente, au moins à l'école primaire, qui peut constituer une chance comme une menace si des opportunités ne lui sont pas offertes pour vivre décemment. L'accès à un emploi, même peu qualifié, engagera un véritable cercle vertueux d'amélioration des conditions de vie de toute une famille et de consommation. [...]
[...] ) sont en forte baisse, et ne sont compensés que par l'utilisation des réserves de change (une solution court-termiste, celles-ci ayant baissé de en 5 ans). Derrière sa success story, l'on ne peut donc que constater que la Chine se doit urgemment de renforcer sa stratégie à l'international, et d'augmenter ses exportations là où faire se peut. L'Afrique, continent historiquement en retard sur le plan économiques Des décennies de freins au développement et des partenariats occidentaux insuffisants Si la situation des jeunes nations africaines (presque toutes n'ayant obtenu leur indépendance qu'au cours de la seconde moitié du XXème siècle) pouvait être comparable à celle de la Chine dans un vaste bloc du Tiers Monde dans les années 1960, il y a longtemps que toute analyse horizontale entre les pays africains et la Chine (voire les pays asiatiques) n'est plus qu'un souvenir. [...]
[...] Un survol des enjeux, Forum Afrique-Canada, CCIC-CCCI, avril 2008 HELLENDORF Bruno, La Chine en Afrique. [...]
[...] Nous pourrions donc raisonnablement nous attendre à la fois à ce que des échanges et des projets continuent, mais qu'ils ne soient plus que basés sur les besoins essentiels - des entreprises et de la population chinoise, s'entend. Nous aimerions achever notre réflexion sur l'importante réflexion suivante. Comment l'Afrique peut-elle anticiper cette éventualité, pour éviter de sombrer dans une crise inattendue si les choses viennent à mal tourner ? En premier lieu, nous recommanderions à nouveau une diversification de la production et des partenariats, vers davantage de pays, quitte à ce que leurs conditionnalités soient plus complexes sur les plans politique, social et environnemental (un mal pour un bien . [...]
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