Afrique, infrastructure de transport, union politique, économies des états, continent africain, modernisation des infrastructures, bitumage des routes, infrastructures routières, faiblesses structurelles, volonté politique, nations africaines
Ce document est composé d'un plan détaillé en trois parties abordant ce sujet, accompagné d'une introduction et d'une conclusion exhaustives. De plus, il comporte une bibliographie complète.
[...] L'on pourrait escompter un phénomène similaire en ce qui concerne l'Afrique : les routes et chemins de fer des Africains d'aujourd'hui ne seraient-ils pas le charbon et l'acier des Européens d'hier, la clé de la prospérité, mais aussi le secteur qui apprendra aux états à mettre de coté leurs divergences historiques et à coopérer ? En tous les cas, le domaine des infrastructures peut sans doute représenter un test fort quant au potentiel de travail en commun des états africains. [...]
[...] Outre l'aspect quantitatif, nombre de routes sont soumises aux aléas climatiques, pouvant par exemple devenir impraticables en saison pluvieuse, et coupant parfois littéralement des pays en deux. La faiblesse du réseau routier est donc à la fois quantitative et qualitative. L'impossible substitution du rail, du fluvial et de l'aérien Il s'agit également de constater que les alternatives à la route, nécessitant des investissements forts et une très bonne gestion, sont à ce jour presque inexistantes et vétustes ( du réseau mondial seulement du transport de passagers). [...]
[...] L'impact négatif majeur sur la croissance et le développement Une économie freinée par la situation De fait, l'Afrique paye chaque jour cette faiblesse sur son économie. Tant l'absence des chemins de fer que le mauvais état des routes réduisent les échanges commerciaux potentiels interétatiques comme interrégionaux. Selon la Banque Mondiale de points de croissance sont perdus de par cette situation, la productivité des entreprises africaines étant réduite de sans compter la perte de temps (selon Infothep, un conteneur prend deux fois plus de temps et d'argent pour aller de Kampala à Mombasa que de Londres à Mombasa). [...]
[...] L'absence d'opportunités de transport conduit également à l'enclavement de villages ou de régions entières, perdant ainsi toute chance d'accéder à des opportunités d'emploi ou d'études. A l'aspect social, nous nous devons encore de mentionner le coût environnemental, les véhicules s'abîmant plus rapidement, polluant davantage lorsque les infrastructures sont en mauvais état. Nouvelle ère, nouvelles idées : les projets d'infrastructures, symboles d'une renaissance africaine Des indicateurs au vert pour relancer des projets de transport panafricains Des frontières qui redeviennent des interfaces majeurs Les nombreuses (et souvent artificielles) frontières africaines constituent à tout moment, même en période de conflits, des interfaces majeurs (enjeux de contrôle et de trafics). [...]
[...] L'on peut attendre de ce secteur qu'il favorise la communication et les échanges commerciaux, mais aussi intellectuels et humains, entre états, et notamment entre états voisins. Développer les transports plus que quoi que ce soit d'autre, c'est donc contribuer à la paix, comme cela s'est déjà vérifié par le passé, et à des relations harmonieuses. L'amélioration des infrastructures de transport, base d'un cercle vertueux à l'échelle continentale L'impact positif attendu sur le commerce et les échanges inter-africains, créateur de nouveaux enjeux appelant à de nouvelles normes De même que nous avions évoqué plus tôt les conséquences négatives pour l'Afrique de sa faiblesse dans le domaine des infrastructures, nous pouvons escompter que le développement des transports permette l'essor du commerce tant intra-Africain qu'avec le reste du monde. [...]
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