Garants de la liberté politique et de l'ordre économique mondial depuis plus d'un demi-siècle, les Etats-Unis se sont portés comme puissance impériale bienfaisante mais aussi comme gendarmes du monde à travers multiples interventions et conflits. Cependant, les Etats-Unis apparaissent de plus en plus comme un facteur de désordre international provoquant l'incertitude dans le monde.
De 1917 à 1945, la puissance hégémonique détenue par les Etats-Unis va rompre avec la politique isolationniste de la doctrine Monroe, en participant aux deux grands conflits militaires mondiaux. De plus, à la suite de la défaite du IIIème Reich allemand, les Etats-Unis vont consolider leur position, étant dès lors la seule grande puissance à être sortie intacte de la Seconde Guerre mondiale, ils vont instaurer des relations "clientélistes" avec les pays bénéficiaires de leur aide, les incitant ainsi à des alliances mais surtout à une soumission politique, afin de faire accepter leur leadership en Occident. Depuis l'effondrement du système soviétique en 1991 marquant la fin de la Guerre Froide, les Etats-Unis ont été la seule unique hyper-puissance à dominer le monde, Francis Fukuyama parlera d'ailleurs, en 1989, de "La Fin de l'Histoire". Le gouvernement américain a suivi, dès lors, une politique prônant des fins de plus en plus hégémoniques, impérialisme qui n'a cessé de vouloir combattre certains Etats d'importance secondaire constituant, selon l'expression devenue déjà célèbre, l'"axe du mal".
Après l'Irak de Saddam Hussein, la Corée du Nord de Kim Jong-il, l'Afghanistan, et bientôt l'Iran, la puissance américaine multiplie les conflits alors que ceux-ci tournent à son désavantage. En effet, les Etats-Unis redoutent leur propre déclin et souhaitent donc rester symboliquement au centre du monde, aussi ils mettent en scène leur puissance à travers un militarisme théâtral prenant racines à travers de nombreuses actions militaires et affrontements entre Etats.
Aussi, la puissance américaine suit les grandes lignes de la stratégie décrite par le géopoliticien contemporain Zbigniew Brzezinski dans son ouvrage Le grand échiquier, qui décrit les moyens d'établir une domination asymétrique des Etats-Unis en Eurasie et propose aux Etats-Unis de se porter comme Etat indispensable en termes de puissance et de protection au reste du monde, afin que l'Amérique ne soit pas marginalisée (...)
[...] La seconde guerre mondiale provoque une dévaluation du dollar, il ne sera pas question d'étalon dollar durant la guerre. Au cours de l'année 1944, plus précisément le 22 juillet 1944, c'est-à- dire un an avant la fin de la seconde guerre mondiale, les représentants des 44 nations alliées ainsi que le représentant de l'Union Soviétique se retrouvent à Bretton Woods aux Etats Unis pour ratifier un accord sur l'économie et dessiner les grandes lignes du système financier international d'après-guerre. L'objectif principal de la réunion et de mettre en place une organisation monétaire mondiale et de favoriser la reconstruction et le développement économique des pays touchés par la guerre. [...]
[...] Aussi, la puissance américaine suit les grandes lignes de la stratégie décrite par le géopoliticien contemporain Zbigniew Brzezinski dans son ouvrage Le grand échiquier qui décrit les moyens d'établir une domination asymétrique des Etats-Unis en Eurasie et propose aux Etats-Unis de se porter comme Etat indispensable en termes de puissance et de protection au reste du monde, afin que l'Amérique ne soit pas marginalisée. Une décennie après la chute de l'URSS, l'empire américain est lui-même en voie de décomposition. Emmanuel Todd écrivait dans son ouvrage Après l'empire, essai sur la décomposition du système américain publié en 2002, Le monde est trop vaste, trop peuplé, trop divers, trop traversé de forces incontrôlables. [...]
[...] A vrai dire, cette persévérance des Etats-Unis à se débarrasser des contraintes de l'or s'explique aisément. Pour augmenter leur stock d'or, ils auraient dû devenir des clients réguliers des pays exportateurs, l'Afrique du Sud, l'Union Soviétique, qui ne sont pas leurs alliés. Ils auraient pu aussi pratiquer la déflation pour dégager des excédents de balance des paiements. Tout au contraire, les années 1960 à 1970 sont les années de la "grande inflation", qu'il s'agisse de financer les programmes de développement de la Nouvelle frontière, chère aux présidents démocrates, ou de terminer la guerre du Vietnam pour le président Nixon. [...]
[...] Le retour de la Russie dans le champ des rapports de force internationaux saurait être un facteur d'équilibre fondamental : une nation forte, sans être hégémonique, exprimant une conception égalitaire des rapports entre les peuples. Au plan économique, une économie russe rétablie aurait des atouts spécifiques : niveau de formation élevé de la population et indépendance énergétique totale, face à des États-Unis dépendants du reste du monde (la balance commerciale russe étant excédentaire). La faiblesse essentielle de la Russie est démographique. [...]
[...] Les banques fédérales émettent des billets (federal reserve notes) qui sont convertibles en or. Les pièces d'or, les gold certificates (contrepartie de l'or remis au Trésor par les banques fédérales de réserve) et les diverses monnaies émises par le Trésor, (dont les silver certificates), continuent de circuler avec un pouvoir libératoire. Pendant la première guerre mondiale, la monnaie américaine reste remboursable en or, le métal afflue et se réfugie aux États-Unis. En 1919, les Etats-Unis et leurs réserves d'or ont augmenté de 1,2 à 2,5 milliards de dollars. [...]
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