Le 7 août 2008, une guerre éclate entre la Géorgie et la Russie. Tbilissi veut récupérer le contrôle de l'Ossétie du Sud, « région autonome » rattachée à la Géorgie, qui a depuis exprimé de fortes velléités séparatistes, et ses forces armées attaquent Tskhinvali, la capitale sud-ossète. La Russie entre alors en territoire géorgien pour, explique-t-elle, protéger ses soldats déployés dans la région ainsi que ses citoyens. Après cinq jours de combat, Nicolas Sarkozy, alors président du Conseil de l'Union européenne (UE), obtient un accord de cessez-le-feu entre la Géorgie et la Russie (l'accord Sarkozy-Medvedev).
Un an plus tard, le 30 septembre 2009, la mission d'enquête internationale indépendante sur le conflit en Géorgie (IIFFMCG – Independent International Fact-Finding Mission on the Conflict in Georgia), dirigée par la diplomate suisse Heidi Tagliavini, publie son rapport. Ce dernier stipule que la Russie est responsable d'un certain nombre d'actes illégaux dans les zones de conflit géorgiennes, mais que l'escalade de violence qui a conduit à la guerre est survenue suite à la décision de Tbilissi de lancer une attaque en Ossétie du Sud. Le rapport critique le comportement passif de la « communauté internationale » durant la période précédant la guerre.
Étant donné l'importance de la médiation exercée par la présidence française du Conseil de l'UE pendant et après la guerre, ainsi que les ambitions de l'UE d'être « un acteur global au service du bien », préconisant le multilatéralisme et la prévention des conflits, il est primordial d'évaluer les performances de l'UE en tant qu'« acteur sécuritaire » en Géorgie avant que la guerre d'août 2008 n'éclate.
[...] La première, et la plus ambitieuse, était de remplacer totalement la mission de 150 observateurs de l'OSCE et d'établir une mission européenne de surveillance des frontières forte. Une seconde option était d'encourager une mission multilatérale pour ne pas placer la nouvelle mission uniquement sous le drapeau européen. La troisième option, moins ambitieuse, était de lancer une mission européenne de formation pour entraîner les gardes-frontières géorgiens. Et enfin la quatrième option, la plus faible, était d'envoyer sur place trois experts pour conseiller les autorités géorgiennes. [...]
[...] Le premier analyse le cadre géopolitique dans lequel se situe la Géorgie. Composante de l'« Étranger proche de la Russie, zone stratégique pour les États-Unis, alternative énergétique pour l'UE, la Géorgie 2 Décrété en 1922, ce rattachement, hérité du découpage administratif tsariste, a été confirmé sous Joseph STALINE en 1936. Dès 1989, les Ossètes du Sud ont réclamé de devenir une république autonome De nombreux Sud-Ossètes ont en effet la double nationalité, géorgienne et russe, Moscou ayant organisé des campagnes de passeportisation dans la région (cf. [...]
[...] More information about both calls for proposals can be found on the Delegation website: www.delgeo.ec.europa.eu. The European Commission is currently the major donor in Abkhazia. Since 1997 the EC has allocated about 25 m of assistance to Abkhazia. During the period 1993-2003, Georgia has received 98,2 m through ECHO in emergency relief aimed at overcoming the effects of the civil war and the consequences of the collapse of the Soviet Union. SOUTH-OSSETIA SOUTH-OSSETIA COMPLETED AND ONGOING PROJECTS 1. Economic Rehabilitation Programme in the zone of the Georgian-Ossetian Conflict - Phase EC contribution to multi-donor programme 2 m months, December 2007-December 2010) The EC has allocated 2 m for further rehabilitation activities under an OSCE-led multidonor programme in the Georgian-South Ossetian conflict zone for 2006-2008 with a total budget of 10 million USD, following the donor conference in Brussels and the needs assessment study in 2006. [...]
[...] Ainsi, à chaque vague d'intégration, l'Est recule et l'Ouest avance et les dangers liés à la constitution d'un no man's land géopolitique se déplacent simplement vers l'Est Par ailleurs, le seul partenaire en lice des États-Unis dans les Balkans eurasiens (ou mondiaux) sera en fin de compte l'Europe. Car seule l'Europe ( ) a le potentiel politique, militaire et économique requis pour accomplir les tâches de l'heure (consistant) à engager les divers peuples de l'Eurasie ( ) dans la promotion de la stabilité régionale et ( ) d'une coopération transeurasienne (BRZEZINSKI cité par DELMOTTE, [2007], 125) SUMBADZE Nana Georgia Public Opinion Barometer 2006, Tbilissi Institute for Policy Studies. [...]
[...] The ongoing and planned programmes in Abkhazia and South Ossetia that are financed by the EC include humanitarian assistance, economic rehabilitation, confidence building, democratisation and human rights projects. Below is an overview of ongoing, completed and planned EC projects in Abkhazia related to people affected by conflict (Abkhazia, South Ossetia and IDPs): ABKHAZIA ONGOING PROJECTS 1. EC Economic Rehabilitation Programmes for Georgia/Abkhazia 3.96 m total, start December 2005 & October 2008) The EC has launched a comprehensive rehabilitation programme for the Georgian-Abkhaz conflict zone (e.g. [...]
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