Il y a 135 ans, le combat pour la liberté de Cuba a commencé dans une centrale sucrière près de Manzanillo. Carlos Manuel de Cespedas, connu comme le Père de la Patrie, dirigea un soulèvement contre le pouvoir colonial.
En 1959, la révolution cubaine de Fidel Castro promit une nouvelle libération de l'île après des années de dictature.
Mais aujourd'hui, après presque cinquante ans de règne du Líder Máximo, qu'en est-il de la liberté à Cuba ?
Peut-on appliquer la définition de la liberté au peuple cubain ?
Celui-ci peut-il « agir sans contrainte, ni obstacle, et déterminer en toute autonomie les fins de son action ainsi que les moyens d'y parvenir » ?
La réponse est évidente, mais il convient d'analyser le problème sous plusieurs angles, en voyant dans un premier temps comment Fidel Castro conçoit la liberté depuis les premières années de son arrivée au pouvoir, pour nous intéresser ensuite à l'influence du tourisme sur les libertés et enfin étudier le point de vue du peuple cubain : quelle place a la liberté dans la vie quotidienne des Cubains ?
[...] Le dernier épisode marquant de la fuite de Cubains sur des radeaux de fortune, fit le tour du monde en 1999. Ce fut le cas du petit Elian, petit garçon de 6 ans qui fuyait Cuba avec sa mère et son beau père. Il fut récupéré par les garde-côtes américains, approché à l'épave de son embarcation, alors que sa mère, son beau-père et 13 autres personnes étaient morts lors de cette traversée. Il s'ensuivit un imbroglio politique et passionnel, pour savoir si l'enfant devait rester aux Etats Unis, comme sa mère l'avait souhaité, ou s'il devait rejoindre son père à Cuba (ses parents étaient séparés). [...]
[...] Le risque rapportait alors plus de 25 cents la livre sur le marché mondial. Cuba était alors capable d'importer des volumes plus importants de sucre brut provenant de l'Union Soviétique et de les réexporter pour davantage de profits. A cette époque, Cuba autorisa les investissements étrangers. Le peso cubain équivalait à 4 ou 5 dollars, et le gouvernement était capable de fournir quantité de nourriture pour la population. Le changement radical le plus catastrophique pour Cuba a été l'effondrement de l'Union Soviétique, et son effet engendré sur l'économie de l'île. [...]
[...] Reste la presse officielle qui ne diffuse que des articles de propagande, choisis, revus et corrigés en fonction des intérêts idéologiques du régime. Le Département d'Orientation Révolutionnaire, qui dépend directement du Comité Central du Parti communiste, est le maître d'œuvre de cette censure. Et le code éthique des journalistes officiels stipule clairement que par son travail, [le journaliste] contribue à promouvoir le perfectionnement constant de notre société socialiste Cet isolement médiatique de Cuba a paradoxalement longtemps permis aux journalistes indépendants d'exercer leur activité plus ou moins librement, dès lors que leurs articles restaient inaccessibles aux Cubains. [...]
[...] Le souverain pontife reproche aussi à Cuba le manque de liberté individuelle de ses citoyens. Pour de nombreux observateurs étrangers, cette visite du Pape à Cuba aura marqué le début d'une nouvelle ère pour ce dernier bastion communiste d'Occident. Le jour même où le pape quitte l'île, Alina Fernandez Revuelta, fille de Fidel Castro, demande l'asile politique en Espagne. Déguisée en touriste, elle avait réussi à quitter Cuba en 1993 et vivait depuis deux ans aux Etats-Unis. Mars 1999 - Le régime de Fidel Castro fait encore une fois parler de lui, mais cette fois, en des termes moins flatteurs que lors du passage du Pape. [...]
[...] CONCLUSION : Quel avenir pour les libertés à Cuba ? Il y a 135 ans, le combat pour la liberté de Cuba a commencé dans une centrale sucrière près de Manzanillo. Carlos Manuel de Cespedas, connu comme le Père de la Patrie, dirigea un soulèvement contre le pouvoir colonial. En 1959, la révolution cubaine de Fidel Castro promit une nouvelle libération de l'île après des années de dictature. Mais aujourd'hui, après presque cinquante ans de règne du Líder Máximo, qu'en est-il de la liberté à Cuba ? [...]
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