Les analystes stratégiques et les experts considèrent qu'il existe trois moyens de développer et de posséder des missiles balistiques.
Le plus facile consiste à les acheter auprès d'un pays détenteur qui accepte de les négocier. Cette voie a été utilisée par de nombreux pays qui sont actuellement dotés de missiles SCUD d'origine soviétique ou dérivés. De nos jours cela est devenu beaucoup plus difficile avec les régimes de contrôle des exportations que sont le MTCR1 et plus récemment l'ICOC2 qui interdisent ou/et essaient de réglementer fortement toute forme de commerce de ce genre.
Le deuxième moyen, source de tous les maux, a consisté en une fabrication autochtone grâce à des aides ou des coopérations entre états sur les technologies clé. Ceci a permis des développements ultérieurs de version améliorée en portée et/ou charge utile.
La troisième voie pour un pays proliférant est de fabriquer ses missiles grâce aux connaissances et technologies obtenues par l'intermédiaire d'un programme spatial.
Par quels moyens les pays tiers ont-ils accédé à l'espace ?
De prime abord, nous pouvons essayer de les classer selon leur catégorie d'avancement en matière de compétence spatiale.
En effet, le seuil de capacité spatiale n'est franchi que si un état investit dans l'ensemble de la chaîne spatiale et non seulement dans une application. En outre la maîtrise de l'espace n'est effective que si l'état concerné parvient à dominer la technologie des lanceurs, condition indispensable pour l'accès à l'espace.3
[...] Sa résolution serait en effet de l'ordre de 2 mètres ce qui permet des applications militaires de surveillance.26 Trois satellites de ce type ont été lancés les 1er septembre octobre novembre 2004 par des fusées CZ-4B. Ces satellites ont une durée de vie estimée de 3 à 5 ans. La Chine possède maintenant une capacité de reconnaissance permanente en durée Les informations techniques proviennent du chapitre sur le programme militaire chinois dans : Matthew Mowthorpe, The militarization and Weaponization of Space, (Lexington Books 2004). [...]
[...] Le premier lanceur fut le SLV-3, moins puissant que la Scout. Les technologies missiles sont elles, du ressort de la DRDO (Defense Research and Development Organisation) qui fut créé en 1958. Après différentes études qui n'aboutirent pas le programme IGMDP (Integrated Guided Missile Development Program) démarra en juillet ans après le premier lancement avorté du SLV 3.21 Ce programme prévoyait cinq missiles différents : Le NAG (Anti-chars), le TRISHUL (Sol-air multi-rôle), l'AKASH (Sol-air multi-cibles), le PRITHVI (missile balistique à courte portée), l'AGNI (missile balistique à portée intermédiaire). [...]
[...] A terme, elle ne pourrait que ruiner la légitimité de conventions internationales obtenues avec difficulté. - Le MTCR ne peut prévaloir sur un traité qu'il faudrait amender car il n'est pas source de droit international. Alors que le Traité est un texte de portée universelle qui fixe une certaine norme dans les relations internationales. L'amendement nécessiterait en outre l'accord unanime de tous les Etats signataires, ce qui n'est pas acquis d'autant plus que tous ne sont pas membres du MTCR. [...]
[...] Sa portée serait de 4800 à 6500 km pour une charge de 1000 à 1300 kg. Etant devenu autonome en matière de missiles de courte et moyenne portée, Israël se tourne vers l'obtention d'une capacité spatiale. Il ne lui fut pas difficile de la faire dériver des Jéricho. L'Institut de Recherches Spatiales est créé en 1966 à l'université de Tel-Aviv. En 1983, l'Agence Spatiale Israélienne est mise sous l'autorité du Ministère des Sciences et Technologies. Le premier tir du lanceur en développement intervint en 1986 en Méditerranée. [...]
[...] Il est donc souhaitable de les découvrir au banc d'essais. On réalise ainsi que la mise en oeuvre opérationnelle est ainsi plus facile qu'en propulsion liquide et qu'il est possible, de fait, de tirer sans attente, la poudre pouvant être stockée et transportée dans le missile. Par contre la poussée ne peut être modulée ou arrêtée puis reprise. Elle s'arrêtera définitivement si tout se passe normalement. Anomalies de concentration ou points chauds. On recherche une poussée la plus constante possible au cours de la phase propulsive et un arrêt de poussée le plus instantané possible Ainsi il est acquis maintenant que la propulsion solide se prête parfaitement aux missiles et permet de tirer rapidement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture