ONG Organisations Non Gouvernementales, comportements déviants, effet Halo, justification morale, supériorité, naïveté, harcèlement sexuel, abus de pouvoir, fraude, corruption, racisme, MSF Médecins Sans Frontières, Save the Children, Greenpeace, Oxfam, organisations à but non lucratif, troisième secteur, société civile, agences bénévoles, organisations caritatives, bonnes oeuvres, organisations morales, psychologie sociale, l'économie, la sociologie, l'éthique, subventions, dons, opérations commerciales, contrainte de non-répartition, bénéfice, profit, mission, bien public, caractère privé, caractère volontaire, bien commun, principes humanitaires, défense des droits de l'Homme, lutte contre la pauvreté, vertu, processus de justification morale de Bandura, valorisation de soi, théorie de l'identité sociale, honnêteté, fiabilité, Convention de La Haye sur l'adoption internationale, orphanologie, LGBT Lesbien Gay Bisexuel Transgenre, déviance positive, déviance négative
De multiples types de comportements déviants ont lieu dans et par les organisations non gouvernementales (ONG), même si les ONG sont perçues comme étant moralement bonnes. La recherche suivante explique le comportement déviant des ONG en dépit de leur bonté morale. Dans cet article, nous conceptualisons la manière dont la bonté morale des ONG peut provoquer leur comportement déviant. Nous proposons que les trois caractéristiques inhérentes aux ONG - la contrainte de non-distribution, le caractère privé et le caractère volontaire - peuvent conduire à la perception des ONG comme étant moralement bonnes. Cette perception peut conduire à un effet de halo au sein des ONG, par lequel les ONG se croient moralement meilleures qu'elles ne le sont. Nous conceptualisons la manière dont ces trois caractéristiques peuvent conduire à la glorification de la mission d'une ONG, de sa connaissance de ce qui est bon et de son personnel. Nous définissons ce phénomène comme l'effet de halo des ONG. Nous proposons trois mécanismes conceptuels - la justification morale, la supériorité morale et la naïveté morale - pour expliquer comment l'effet de halo des ONG peut conduire au comportement déviant des ONG. Nous discutons des implications de notre modèle pour l'élaboration de la théorie et les recherches futures.
[...] L'impression que l'ONG sait ce qu'est une bonne mission peut contribuer à ce que l'ONG glorifie ce qu'elle sait être bonne, ce qui peut amener l'ONG à croire qu'elle sait mieux que les autres, c'est-à-dire qu'elle a raison et qu'elle est morale, et que les autres ont tort et sont immoraux. La mission permet aux ONG de se distinguer et de se différencier des autres. Ce faisant, il peut y avoir une croyance au sein des ONG que leur mission n'est pas seulement bonne, mais meilleure que celle des autres. [...]
[...] Dans cet article, nous conceptualisons la manière dont la bonté morale des ONG peut provoquer leur comportement déviant. Nous proposons que les trois caractéristiques inhérentes aux ONG la contrainte de non-distribution, le caractère privé et le caractère volontaire peuvent conduire à la perception des ONG comme étant moralement bonnes. Cette perception peut conduire à un effet de halo au sein des ONG, par lequel les ONG se croient moralement meilleures qu'elles ne le sont. Nous conceptualisons la manière dont ces trois caractéristiques peuvent conduire à la glorification de la mission d'une ONG, de sa connaissance de ce qui est bon et de son personnel. [...]
[...] Par exemple, un ministre presbytérien a justifié le meurtre d'un médecin et de son assistant à l'extérieur d'une clinique d'avortement en disant qu'il s'agissait de la volonté de Dieu : "La loi de Dieu nous demande positivement de défendre les personnes sans défense. Dieu a utilisé des gens, qui sont prêts à mourir pour leur cause, pour sauver des vies humaines. Je suis prêt à le faire". Forsyth résume avec éloquence la justification morale : "le mal est parfois . nécessaire pour produire le bien". [...]
[...] Une telle organisation peut être considérée comme une organisation à but lucratif. - Deuxièmement, une organisation peut être organisée, autonome, volontaire et distribuer des fonds sans but lucratif, mais elle ne peut être considérée comme une ONG si elle n'est pas privée. Une telle organisation pourrait être qualifiée de quasi gouvernementale, c'est-à-dire une organisation créée par des processus politiques, mais qui fonctionne de manière semi-indépendante des organismes qui l'ont créée. - Troisièmement, une organisation privée distributrice sans but lucratif qui n'est pas bénévole peut être une famille, par exemple. [...]
[...] Nous conceptualisons que l'effet de halo peut conduire à un comportement déviant par et au sein des ONG, et nous présentons neuf mécanismes. Nous présentons une nouvelle réflexion sur les moteurs du comportement déviant au sein des ONG en tant qu'organisations moralement bonnes, ce qui peut contribuer à informer les recherches futures. Par exemple, les recherches futures pourraient élaborer et tester notre modèle sur la façon dont la bonté des ONG peut être positivement liée à leur comportement déviant. Notre modèle conceptuel peut également être testé pour expliquer le comportement déviant dans d'autres types d'organisations ou d'initiatives qui sont perçues comme étant moralement bonnes, telles que la responsabilité sociale des entreprises. [...]
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