Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, non-ingérence, souveraineté des Etats, souveraineté des peuples, souveraineté politique, ONU Organisation des Nations Unies, OTAN Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, démocraties, libertés fondamentales, Etat-nation
Ce manuel est le fruit de recherches effectuées dans un cadre universitaire et académique. Le sujet est puisé sur le thème de la « Souveraineté des Etats et des peuples ». Un principe reconnu à l'Etat et droit aux peuples par le Droit universel et la communauté internationale prônant des principes dérivés à celui-ci : la non-ingérence basée sur l'autodétermination, l'auto gouvernance et l'autogestion des Etats et Nations du monde. L'étude se fait en creusant sur la notion de la souveraineté politique et administrative. Outre les origines du Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et fondant l'indépendance des populations. Un travail donné est encadré par Mme R. E. F. S., enseignante chercheur à l'université de Toliara, dans le but d'initier aux étudiants de la première année de la mention Droit en la discipline des Relations internationales.
Pour la réalisation du travail, trois étapes majeures ont été élaborées respectivement : la documentation, une observation de la politique et enjeux des relations internationales et enfin la rédaction. Au niveau de cette dernière, la méthode scientifique : IMRED, est celle qui est choisie. Elle permet de démontrer point par point l'ensemble des méthodes appliquées et les matériels utilisés. Également après la présentation des résultats, une discussion est ouverte sur les connaissances et informations obtenues en termes de : portées, limites et doctrines sur les notions de non-ingérence et droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
[...] D'où celle de l' « obligation de protéger » résultant du « Droit d'ingérence » ou encore « Droit d'assistance ». Ces derniers ne sont pas des exceptions du principe de non-ingérence contrairement au Droit humanitaire. Certes les Etats sont libres quat à l'auto-gouvernance et à l'autogestion des affaires purement intérieures. Le contraire se fait juger d'ingérence, mais étant un principe, la portée de la non-ingérence a des limites qui font des exceptions acceptées par la communauté internationale : « l'ingérence sur le droit humanitaire » à l'instar du crime contre l'humanité, du génocide ou encore des catastrophes naturelles. [...]
[...] C'est dans ce sens que dans les premiers chapitres de plusieurs constitutions étatiques, est en général inscrite la garantie des principes et libertés fondamentales[10] concernant les droits de l'individu. Car le Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes n'est tout simplement pas une question d'identification et d'Independence entre les Nations et le monde extérieur, mais il en est de même au sein de l'Etat. Il est un droit à double aspect[11] : Choisir son statut (strictement international), Choisir son mode d'organisation (aspect plus interne). [...]
[...] De ce fait, le principe des peuples à disposer d'eux-mêmes se voit défendu en grande partie quand le sujet est un pays en voie de développement. Une minorité réclamant accès à une Independence, on la soutient à bout : diviser pour mieux Reigner, cas du Soudan en 2011. En Europe, nous pouvons citer les cas de l'Ecosse, l'Irlande du Nord qui souhaitent se détacher du Royaume-Uni suite au Brexit[15] : sortie de la Grande-Bretagne dans l'UE après un référendum de 52% oui selon la population britannique au global, mais à 60% non du côté écossais, qui veut bien rester au sein de la communauté européenne. [...]
[...] Par exemple, nous pouvons citer l'Afrique du Sud et sa politique d'apartheid. Une idéologie raciste et de ségrégation raciale qui privait le noir sud-africain de plusieurs droits fondamentaux au profit d'une communauté blanche minoritaire. Ce qui a valu 27 années de prison pour Nelson Mandela à force de réclamer l'égalité entre les enfants de la patrie du Cap. Alors que de nos jours, les Nations Unies interviennent dans les cas similaires au nom de la « Détresse Humanitaire ». Cela a été le cas de la Lybie. [...]
[...] Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes : autodétermination et autogouvernance des peuples Nous avons vu dessus la non-ingérence, un principe qui puise sa base et son essence de l'autodétermination des peuples ou encore le Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Un concept a deux facettes selon Charbonneau Christian : « Il s'agit de l'aspect nationaliste et de l'aspect concernant la légitimité démocratique du gouvernement ». Les peuples ont toujours depuis l'histoire, à l'époque du fondement des civilisations et des grands empires souhaité se gouverner, d'où la nature existentialiste de l'Etat-nation. [...]
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