Malgré les nombreux efforts récents, il reste extrêmement complexe de remonter les filières jusqu'à l'origine des diamants. Une fois que les pierres sont en circulation, personne ne peut dire quelle est leur provenance.
Aujourd'hui, le trafic illégal du diamant brut est également accusé de financer le terrorisme international. Selon des rapports récents, les terroristes d'Al–Quaida auraient en effet rassemblé des fonds grâce au commerce de diamants « sales ». Les investigations de plusieurs Etats ont mis en évidence que le Président Libérien Charles Taylor et le Président Blaise Campaore de Burkina Faso vendaient des diamants aux terroristes d'Al-Quaida. Ceux dernier ont trouvé un nouveau moyen de protection de leurs finances. C'était en partie la réponse au gel de 240 millions de dollars de ses actifs en 1998 par les Etats-Unis suite à des attentats contre les Ambassades Américaines en Afrique...
[...] La mort de L.D Kabila le 16 janvier 2001, a permis la reprise du processus de paix. Dès le 26 janvier, son fils Joseph qui lui a succédé, annonce sa volonté de relancer l'accord de Lusaka et réclame le retrait des forces rwandaises et ougandaises. Il fait part de son intention de normaliser les relations de la RDC avec les Etats-Unis, l'Union Européenne et les Nations- Unies et exprime le souhait d'organiser un dialogue avec les rebelles. Les différents mouvements rebelles acceptent de participer au dialogue intercongolais dont les résultats certes mitigés ont quand même eu le mérite de permettre à d'irréductibles ennemis de se retrouver pour réfléchir à l'avenir de leur nation. [...]
[...] Global Winess appelle les gouvernements à faire respecter les mesures de contrôle prévues par le Processus de Kimberley et demande au WDC de mettre sur pied des mesures simples de vérification. Les mécanismes de contrôle du Processus de Kimberley, adoptés en février 2003, incluent notamment une série de contrôles et de suivi, des mines aux ateliers de polissage, et la mise sous étuis scellés, avec certificats d'origine, de tous les diamants bruts traversant les frontières. Les 40 pays retenus sur cette liste remplissent les conditions requises, mais uniquement sur le papier. [...]
[...] Suite à l'embargo décrété contre les pierres de l'Unita, le gouvernement angolais a amorcé une restructuration de la filière diamantaire. Un système exclusif d'achat fut créé, en janvier 2000, via l'Angola Selling Corporation (ASCorp). Il est en outre prévu d'instaurer un nouvel organe chargé de suivre tous les aspects de la production et d'obliger les petits mineurs et les intermédiaires à s'enregistrer pour obtenir une autorisation. Ce système est très différent de celui adopté par la Sierra Léone et à première vue moins efficace. La première distinction réside dans le système d'achat. [...]
[...] Plusieurs milliers de Sierra-Léonais ont été mutilés, violés ou victimes de pillages et plusieurs centaines de milliers de personnes ont été déplacées. C'est l'une des guerres civiles les plus sanglantes qu'ait connu l'Afrique. Foday Sankoh, chef de la rébellion du Front uni révolutionnaire (RUF) a succombé à une crise d'apoplexie à le 29 juillet 2003, avant d'être jugé pour crimes de guerre en Sierra Leone. Le chef du RUF, célèbre pour avoir son pays plongé dans le chaos et dans le sang, avait 70 ans. La carrière politique de Foday Sankoh commence dans les années 70 alors qu'il est étudiant. [...]
[...] Plus de la moitié de la production mondiale de diamants taillés se vend ici. En 1999, le chiffre d'affaires global de la branche s'est élevé à 23,7 milliards de dollars. A Anvers et dans sa région, l'industrie du diamant emploie 30.000 personnes. La plupart des diamants bruts importés en Belgique sont ensuite exportés vers l'Inde où ils sont façonnés par quelque 800.000 tailleurs de diamants, parmi eux de nombreux enfants. En revanche, les spécimens les plus gros et les plus purs sont confiés aux bons soins des maîtres tailleurs anversois. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture