2003, M1 Négociation commerciale internationale, géopolitique, guerre, guerre du Golf, Amérique, Irak, XXIe siècle, enjeu pétrolier, résolution 598, ONU Organisations des Nations Unies, Conseil de sécurité de l'ONU, Saddam Hussein, dominance mondiale, puissance américaine, politique étrangère, stratégie militaire, attentats du 11 septembre 2001, arme de destruction massive, organisation terroriste, Al-Quaïda
La guerre Iran-Irak (1980-1988), également connue sous le nom de guerre du Golfe Persique, fut un conflit complexe déclenché par diverses causes complexes, notamment la géopolitique et l'équilibre des pouvoirs régionaux. La guerre a duré près de 8 ans et a entraîné de nombreuses pertes pour les deux parties. Elle ne s'est pas nécessairement arrêtée après la résolution 598 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui préconisait la « cessation des hostilités actives »; au lieu de cela, il y eut de profondes répercussions à long terme, en particulier sur le rapport de forces susmentionnées dans la région du Golfe. (...)
Dans quelle mesure le pétrole constituait-il le véritable enjeu de la guerre du Golfe de 2003 ? Quelles étaient les principales motivations et justifications apportées par l'administration Bush pour occuper l'Irak ?
[...] Des pressions politiques exercées sur les analystes du renseignement. Une évaluation indépendante réalisée par le Annenberg Public Policy Centre a révélé que des responsables de l'administration Bush avaient utilisé à mauvais escient des renseignements dans leurs communications publiques. Par exemple, la déclaration de septembre 2002 du vice-président Dick Cheney sur Meet the Press, selon laquelle "nous savons avec certitude qu'il (Saddam) utilise son système d'approvisionnement pour acquérir l'équipement dont il a besoin pour enrichir de l'uranium afin de construire une arme nucléaire" était incompatible avec les vues de la communauté de l'intelligence à l'époque. [...]
[...] L'administration Bush a également déclaré que la guerre en Irak faisait partie de la guerre contre le terrorisme ; quelque chose plus tard interrogé ou contesté. La première attaque terrestre a eu lieu lors de la bataille d'Umm Qasr le 21 mars 2003, lorsque des forces combinées des forces britanniques, américaines et polonaises ont pris le contrôle de la ville portuaire d'Umm Qasr. Bagdad, la capitale irakienne, est tombée aux mains des troupes américaines en avril 2003 et le gouvernement de Saddam Hussein s'est rapidement dissous. [...]
[...] Depuis sa création, le PNAC s'est battu pour une guerre avec l'Irak et a créé à cette fin le «Comité pour la libération de l'Irak». La lettre adressée en janvier 1998 par certains de ses membres clés au président Clinton indique clairement que ceux-ci estiment que le contrôle du pétrole irakien ne devrait pas appartenir à Saddam Hussein, mais à ceux des États-Unis. Pour ces faucons, longtemps frustrés par le manque d'affirmation de l'assurance militaire mondiale de la part de Clinton, les attentats du 11 septembre constituaient un cadeau géopolitique opportun pour la mise en place d'une entreprise belliqueuse. [...]
[...] L'Iraq est considéré à juste titre comme le premier exercice de la politique de prévention. La guerre en Irak était en réalité préventive: faire tomber un tyran aux intentions potentiellement malignes et aux capacités possibles et supposées d'agir en conséquence. Il a toutefois été présenté à titre préventif : arrêter un tyran possédant déjà des armes de destruction massive et prêt à les utiliser de manière imminente. La raison de l'invasion de l'Iraq a été réaménagée à plusieurs reprises au cours des derniers mois, en particulier lors de la dernière convention du parti républicain, afin de souligner les dangers que le tyran, Saddam Hussein, aurait fait peser sur les Américains afin d'établir un lien plus convaincant entre la guerre en Irak et la guerre contre le terrorisme. [...]
[...] Gimble constatait que le bureau des plans spéciaux du département de la Défense, dirigé par le sous-secrétaire à la Défense de l'époque, Douglas J. Feith, proche allié du vice-président Dick Cheney et du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld - délibérément manipulé des preuves pour renforcer les arguments en faveur de la guerre. Le rapport de l'inspecteur général a également mis en évidence le rôle des membres du Congrès national irakien, dirigé par Ahmad Chalabi, dans la fourniture de fausses informations sur les liens avec Al-Qaïda afin de renforcer l'appui à l'invasion américaine Les autres organisations terroristes L'administration Bush a également évoqué les relations de Saddam Hussein avec des organisations terroristes autres qu'Al-Qaïda. [...]
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